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 SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank

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MessageSujet: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 1 Nov - 13:35

Nobel Laureate Muhammad Yunus at the Nobel Peace Prize Award Ceremony at Oslo City Hall, 10 December 2006.

En 1983, le Bangladais Muhammad Yunus, jeune professeur d'économie, crée la Grameen Bank au Bangladesh. Il est considéré comme le père du microcrédit. En 1997, la première campagne internationale du microcrédit est lancée. En 2006, M. Yunus et son organisation reçoivent le Prix Nobel de la paix. La Grameen dispose de près de 1 400 succursales et travaille dans plus de 50 000 villages dans le monde.

Selon les études menées par PlaNet Finance, ONG fondée par Jacques Attali, le secteur du microcrédit, qui permet aux plus démunis d'avoir accès au crédit et de démarrer une activité économique, connaît une croissance annuelle de 30 %. La demande potentielle est évaluée à 263 milliards de dollars (206 milliards d'euros). Près de 70 millions des clients de la microfinance vivent avec moins d'un dollar par jour. La crise économique et son séisme financier causé par des banques accros aux paradis artificiels de leur bulle virtuelle,va renforcer la demande en matière de microcrédit, bouée de sauvetage pour les exclus (selon le Bureau international du travail la crise devrait faire basculer jusqu'à 176 millions de travailleurs dans la pauvreté en 2009). Pour le moment, le phénomène n'est pas quantifiable, mais les acteurs de la microfinance témoignent de l'arrivée à leurs guichets de nouveaux clients, victimes de la crise. Selon de nombreux experts, le microcrédit qui est, lui, relié à l'économie réelle, devrait donc jouer un rôle d'amortisseur pour le chômage.


Citation :
DEMANDE VIGOUREUSE AU NORD

Pour Mme Nowak, qui fut l'une des premières à importer en Europe cette forme de
financement née dans les pays en développement, le recours au microcrédit pourrait concerner le Sud et le Nord. "Beaucoup de salariés se retrouvent à la rue du fait des nombreux plans sociaux, le travail indépendant se développe, nous le constatons en France, dit-elle. Le microcrédit permet aux chômeurs d'obtenir un premier revenu, il constitue, en temps de crise, un puissant levier d'insertion professionnelle et sociale."

La France n'est pas seule à percevoir l'intérêt de la microfinance. Aux Etats-Unis, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton compte parmi ses plus fervents soutiens. Et, fait symbolique, le Bangladais Muhammad Yunus, considéré comme le père du microcrédit à travers sa fameuse Grameen Bank, vient d'y implanter ses premières agences.

Sébastien Duquet, directeur général de l'association PlaNet Finance, confirme que le marché va être porté par une demande vigoureuse dans les pays du Nord, notamment en Europe, où, "dans quelques mois, face au chômage, les gens reprendront leur bâton d'entrepreneur". Mais, estime-t-il, "la crise va aussi se traduire par un inévitable resserrement du crédit et une montée des taux de risques pour les institutions de microfinance, confrontées à la hausse des impayés ou au surendettement".

Le séisme actuel porte donc en germe des risques de contraction de l'offre. Les économistes se demandent ainsi dans quelle mesure les besoins supplémentaires pourront être satisfaits. Les grands soutiens financiers du microcrédit - banques, fonds d'investissement, donateurs privés et institutions financières internationales - sont fragilisés par la débâcle financière.

En réponse à ces interrogations, la Banque mondiale a annoncé, jeudi 5 février, la création, en coopération avec l'Allemagne, d'un fonds de 500 millions de dollars (390 millions d'euros) qui vise à soutenir les institutions de microfinance. L'Union
européenne pourrait, elle aussi, renforcer ses dotations à la microfinance en Europe.L'enjeu économique commence, de fait, à être bien perçu par les bailleurs internationaux et la classe politique. En 2007, plus de 100 millions de familles auraient bénéficié d'un microprêt.

Pour Emmanuel de Lutzel, responsable de la microfinance chez BNP Paribas, il ne faut être "ni euphorique, ni catastrophiste : le secteur va continuer son bonhomme de chemin, comme ce fut le cas en 1997 lors de la crise asiatique". "Il y a 150 millions d'emprunteurs dans le monde, dit-il, mais 3 milliards de personnes vivant avec moins de 2 dollars par jour".

Marie-Béatrice Baudet et Anne Michel, avec Marie Delcas à Bogota


http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/06/a-new-york-le-nobel-de-la-paix-muhammad-yunus-porte-la-bonne-parole-et-ouvre-une-succursale-de-sa-banque_1151683_3244.html#ens_id=1151809


Dernière édition par Admin le Dim 1 Nov - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 1 Nov - 13:36

En France, 6.000 microcrédits personnels accordés en 2008 pour 13,7 M d'euros...
Citation :
Près de 6.000 microcrédits personnels ont été accordés en 2008 en France avec la garantie du Fonds de cohésion sociale (FCS), pour un montant global de 13,7 millions d'euros, indique mercredi l'Observatoire de la microfinance dans son premier rapport annuel.

Créé en 2005, le FCS est géré par la Caisse des dépôts (CDC) et peut garantir jusqu'à 50% du montant d'un microcrédit. Les prêts se font par le biais des établissements de crédit, les premiers acteurs étant la Caisse d'Epargne (37% des prêts), le Crédit Coopératif (groupe Banque Populaire) et le Crédit Mutuel. Pour Michel Camdessus, président de l'Observatoire, le microcrédit "expose beaucoup moins le bénéficiaire aux situations de surendettement" que les crédits classiques. "C'est un des moyens de répondre à la crise financière et sociale que connaît notre pays", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.

Le microcrédit est un prêt d'un montant modeste (quelques milliers d'euros au plus), assorti d'un échéancier de remboursement et à un taux d'intérêt qui peut être faible, voire nul. L'emprunteur fait généralement l'objet d'un suivi par un accompagnateur social, bénévole ou associatif. Facilité par la garantie du FCS, le microcrédit personnel vient compléter l'offre plus ancienne de microcrédit professionnel, qui existe en France depuis 1988 et a pour objet de financer la création, le rachat ou la consolidation d'une petite entreprise artisanale ou commerciale. Le microcrédit professionnel est principalement alloué via l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), ainsi que les réseaux France Initiative (plate-forme associative) et France Active (fonds territoriaux).

En 2008, 14.592 microcrédits professionnels ont été accordés avec la garantie du FCS, pour un montant global de 51,2 millions d'euros, selon l'Observatoire.M. Camdessus a rappelé que le taux de défaut des microcrédits personnels est inférieur à 1,5%.
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 1 Nov - 13:37

Agriculture : des microcrédits pour deux mille productrices de karité au Ghana
Citation :
LE MONDE | 18.06.09 | 14h11 • Mis à jour le 18.06.09 | 14h11

Jacques Attali, président de PlaNet Finance, ONG internationale centrée sur le soutien au microcrédit, et Léo Apotheker, PDG de SAP, leader mondial des progiciels de gestion, ont annoncé, mercredi 17 juin, un projet commun qui vise à soutenir 2 000 productrices de noix de karité au Ghana, en leur accordant des microcrédits, de l'ordre de 100 à 200 euros. Au nord du pays, 90 % des femmes vivent de la récolte de noix de karité : "Ce n'est donc pas un microcrédit mais un macroprojet", estime M. Attali.

Les 2 000 bénéficiaires devraient se regrouper en coopératives pour avoir plus de poids dans les négociations commerciales. L'opération au Ghana pourrait servir de nouveau modèle pour la distribution de microcrédits. SAP et PlaNet Finance souhaitent en effet développer, à cette occasion, la Mobil Bank : le microcrédit doit aider à l'achat d'un téléphone portable qui va permettre aux cultivatrices de gérer leur microfinancement en direct mais aussi de joindre leurs partenaires locaux, de vérifier les cours et de gérer les commandes, bref de se passer d'intermédiaires. S'il est couronné de succès, ce programme sera étendu à d'autres pays en développement. Caroline Lumet

Article paru dans l'édition du 19.06.09.
Les initiatives se poursuivent et offrent des alternatives aux "entrepreneurs" locaux. Pou le moment ce sont des faibles volumes, et des projets expérimentaux. Mais des dynamiques s'organisent ...
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 1 Nov - 13:37

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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 1 Nov - 13:39

SOCIAL BUSINESS

(livre du Prix Nobel de la Paix originaire du Bangladesh Muhammad Yunus)

Faire du business avec les pauvres, sans cynisme, et pour la bonne cause, celle du développement économique, un concept difficile à mettre en oeuvre ?


L’économiste Muhammad Yunus est connu dans le monde entier pour être le père et infatigable défenseur du micro-crédit où, contrairement aux banquiers dont on dit qu’ils ne prêtent qu’aux riches, lui, avec sa Grameen Bank, ne prête qu’aux pauvres. Un milliard de dollars au Bangladesh en 2007. Le succès de la formule est planétaire. http://alternatif.freediscussions.net/la-tribune-f23/le-microcredit-grameen-bank-t2838.htm Mais son idée, cette fois, est autre. C’est le “ social business ”, le business social. De prime abord, l'idée est attractive, mais exige de revoir les modes habituels de fabrication, de commercialisation et de distribution des produits. Est-ce réalisable ?

Aujourd’hui, il existe des entreprises classiques dont l’objectif est de réaliser des bénéfices reversés à leurs actionnaires. Il existe aussi des œuvres de charité, des ONG et des fondations qui font du “ social ”. Il y a de la place, explique le Prix Nobel avec passion, pour une troisième voie : des entreprises qui se distinguent des autres par leur objet social et l’absence de distribution de dividendes. Elles sont rentables, elles réalisent des profits mais elles les réinvestissent. "Nous ne faisons pas de charité ni d'humanitaire, nous voulons offrir des perspectives à long terme."

Ce social business est une idée séduisante, bien que ce soit sans doute une micro-solution. Alors que les excès actuels du capitalisme financier (paupérisation de la population, crise financière, chômage de masse, yo-yo du dollar et du pétrole, scandales financiers divers et variés, etc) suscitent un vrai malaise, le Business Social ne refuse ni la mondialisation ni le capitalisme, mais propose une troisième voie. Son projet, ce n’est ni un supplément d’âme alibi ni LA solution, ne serait-ce que parce que la croissance se révèle l’arme le plus efficace pour sortir de la misère. Toutefois il me semble que la troisième voie proposée par le volontariste Muhammad Yunus correspond un peu (beaucoup ?) au retour vers des entreprises "normales", c’est-à-dire qui visent l’activité, le service rendu, l’aventure collective et, pourquoi pas, une certaine plus-value. Alors, combien faudra-t-il de prix Nobel pour redécouvrir les mérites de la coopérative ouvrière ou de la SNC (Société en Nom Collectif dans laquelle chacun des associés est solidairement et indéfiniment responsable) ?
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 31 Oct - 19:43

Finance, éthique et solidarité sont incompatibles ? Une coopérative de finance solidaire offre à ses épargnants la possibilité d'orienter leur épargne vers des activités à caractère solidaire et éthique et à ses emprunteurs de financer des projets souvent délaissés par les réseaux bancaires traditionnels : la NEF

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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeLun 1 Nov - 7:19

La Banque éthique européenne

Depuis janvier 2008, la NEF (voir ci-dessus) travaille avec ses partenaires italiens de Banca Etica et espagnols de Fiare à la constitution de la première Banque éthique européenne coopérative, la BEE. Cette banque, qui verra le jour avec la fusion des trois entités d'ici 3013, entend promouvoir un nouveau modèle de relations humaines au sein de l'économie, à commencer par les activités financières, en donnant un rôle prépondérant à l'éthique, à l'exercice de la responsabilité et à l'intérêt pour l'autre. Elle ne se créera pas en opposition aux banques traditionnelles, mais entend montrer concrètement qu'il est possible d'assumer une responsabilité de banque de plein exercice en étant transparent et respectueux de la personne et de l'environnement.
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeSam 6 Nov - 13:05

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Des caisses d’épargne autogérées fleurissent au Mali


Le malien Alou Keita gère un réseau de caisses villageoises qui finance des projets locaux grâce à l’épargne des migrants. Son ambition : concurrencer les transferts de fonds de type Western Union pour donner une valeur ajoutée aux transactions vers les pays d’origine et faire en sorte que l’argent arrive au cœur des communautés.

Citation :
Comment fonctionne le réseau de caisses villageoises d’épargne et de crédit autogérées que vous dirigez au Mali ?

Les caisses villageoises d’épargne et de crédit autogérées permettent aux migrants d’ouvrir un compte et d’y déposer de l’argent, rémunéré à un taux annuel de 5%. Les caisses sont gérées par la communauté qui mobilise l’épargne et répartit le crédit sur la base de règles qu’elle définit elle-même de manière à n’écarter personne du crédit. Historiquement, il s’agit d’un Centre d’appui à la microfinance et au développement (CAMIDE), créé en 1994 grâce à deux associations de Maliens vivant en France. Très vite, les demandes de fonds ont dépassé nos capacités d’encours de crédit. Nous avons donc eu l’idée d’associer l’épargne pour accroître notre portefeuille. Ce projet a un lien étroit avec les migrants. Dans le cercle de Kayes, où je vis, on ne peut pas entreprendre quelque chose sans impliquer les Maliens vivant en France. L’organisation sociale est basée sur leur apport. Le projet a été lancé en 1998, avec le soutien de l’Agence française de développement.

Quel montant d’épargne récoltez-vous ?

La première année, les villageois étaient sceptiques. Nous avons travaillé avec les associations, nous avons fait des animations et de la promotion autour de la caisse pour gagner leur confiance. Nous avons recruté 2.000 clients pour sept caisses. Parmi eux, 140 migrants avaient ouvert un compte. Nous avons immédiatement mobilisé beaucoup d’épargne : 200 millions de Francs CFA (environ 300.000 euros) pour les sept caisses. Aujourd’hui, nous avons 70 caisses et nous sommes présents dans 70 villages, qui comptent entre 600 et 8.000 habitants. Nous regroupons 30.000 adhérents, dont environ 2.500 migrants, et nous collectons 2 milliards de francs CFA (environ 3 millions d’euros). Je ne pensais pas que la collecte de l’épargne nous permettrait d’avoir suffisamment de fonds pour financer des projets ! Nous sommes autonomes financièrement et certaines caisses ont plus d’argent que de besoin de crédit ! Cela permet de refinancer des caisses où il y a moins d’argent.

Que finance concrètement l’épargne des migrants ?

Avec les excédents des caisses, nous finançons des projets communautaires dans les villages : un moulin, une formation pour l’école, une étude sur la réalisation d’une route entre deux villages ou la construction d’une mosquée. Avec les crédits, nous aidons les habitants à exercer une activité économique. La caisse permet de développer des services qui n’existaient pas : nous avons, par exemple, financé des gens pour acheminer et vendre de la potasse, alors qu’avant les femmes devaient faire 50 km ou envoyer de l’argent pour aller en acheter. Nous développons les petits équipements, et soutenons l’agriculture. Avant, l’argent envoyé par les migrants finançait une économie de la consommation. Aujourd’hui, nous générons de l’activité sur place.

Quelle est la motivation des migrants pour placer leur argent dans vos caisses villageoises ?

La caisse est vue comme un outil de développement de leur village, où ils reviennent une fois tous les deux ans en moyenne. Par ailleurs, ce système permet à leurs parents restés au village d’avoir accès à des crédits, de mener une activité. Le système permet au migrant de prêter à ses proches via la caisse, ce qui est plus sécurisant. En effet, donner de l’argent directement à son parent ne garantit pas forcément qu’on sera remboursé. Tandis que si un migrant dépose son argent à la caisse et que son parent emprunte par ce biais, il a un contrat avec la communauté. Il est donc obligé de rembourser.

Recueillis par Elodie Bécu
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 7 Nov - 9:07

SCOP : Autogestion contre spéculation

Les Sociétés coopératives de production (Scop) remettent l’économie au service de l’homme. Les salariés sont même propriétaires de l’entreprise et se répartissent les bénéfices. Salariés qui ont temporairement échappé aux griffes du capitalisme financier...

Les Scop en chiffres et en Europe
Arrow 1597 sociétés coopératives rassemblaient 35 353 salariés, en France, en 2004.
Arrow Les deux principaux secteurs concernés sont le BTP et les services intellectuels.
Arrow En moyenne, 48% des bénéfices sont reversés aux salariés, soit 6 617€ sur cinq ans par salarié.
Arrow La France reste en retard vis à vis de ces voisins européens : l’Allemagne compte un peu moins de coopératives de production (1500) mais elles représentent 300 000 salariés ; il en existe 9000 en Italie (250 000 salariés), 14 000 en Espagne (170 000 salariés) et 2500 en Pologne (130 000 salariés).

Citation :
Deux siècles d’Histoire

En 1791, un patron philanthrope britannique, Robert Owen, met en pratique la redistribution équitable des bénéfices dans sa filature et accorde une place centrale à l’éducation des ouvriers. Face à l’essor de la révolution industrielle et du capitalisme moderne, les ouvriers britanniques s’organisent en coopératives. La première est fondée en 1844 par des tisserands à Rochdale près de Manchester : la société des Equitables pionniers. Les principes adoptés inspireront le mouvement coopératif dans toute l’Europe : la démocratie (un homme égale une voix), la ristourne (redistribution des profits à ceux qui participent à l’activité et pas aux détenteurs du capital), la libre adhésion et l’éducation apportée aux adhérents. Parallèlement, les premières coopératives de crédit, qui évitent aux paysans de s’endetter auprès des banques en cas de disette, voient le jour en Rhénanie. En France, la lente industrialisation et la persistance de petits ateliers favorisent l’émergence de coopératives de production. « L’association », regroupant des corps de métiers, apparaît comme une manière d’échapper au salariat. Le mouvement coopératif connaît ses heures de gloire : « A chacun selon ses besoins », lance Etienne Cabet après la révolte des Canuts à Lyon ; Proudhon planche sur l’idée de « banque du peuple » ; Louis Blanc tente d’institutionnaliser les associations ouvrières ; la féministe Flora Tristan parcourt la France industrielle pour fonder son « union ouvrière ». En 1920, la France compte 4000 sociétés coopératives regroupant 6 millions de coopérateurs. Charles Gide, co-fondateur, entre autre, de la Ligue des droits de l’homme, prône sa « République coopérative ». Mais le mouvement coopératif n’échappe pas aux divisions et à la lutte que se mènent révolutionnaires et réformistes. Il est combattu par les totalitarismes, en Allemagne, en Italie et en URSS. Après-guerre, « l’économie sociale » renaît avec les « communautés de travail » dans la région de Valence, ou les expériences d’autogestion mises en oeuvre à Marseille dans les entreprises dont les dirigeants ont collaboré. Après Mai 68, la forme coopérative s’étend aux métiers de la culture. Puis la domination du capitalisme financier, l’individualisation, l’avènement de la grande distribution réduisent la coopération à sa portion congrue, même si nombre de structures (société de crédits, mutuelles, coopératives agricoles) sont censées en être les héritières. Symbole de ce déclin, La Verrerie ouvrière d’Albi inaugurée par Jaurès en 1896 a été rachetée par Saint-Gobain un siècle plus tard. Mais l’histoire n’est pas terminée : chaque crise sociale et économique s’est traduite par un regain de coopération...
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeMer 17 Nov - 18:17

A CAPELLA,
Un centre d’appels en coopérative

Dans l’univers impitoyable des centres d’appels, une petite entreprise se démarque en arrivant à concilier politique sociale et performance économique. C’est en partie dû à son statut : A Cappella est une Scop, une société coopérative de production. Les bénéfices sont en priorité redistribués aux salariés, et les valeurs sociales y sont prépondérantes. Un « Web reportage » dans le seul centre d’appels en coopérative de France.

Citation :
Les centres d’appels en France, ce sont autant d’emplois que dans l’industrie automobile, soit environ 260.000 salariés. Depuis une dizaine d’années, les plateaux téléphoniques et leurs bureaux en « marguerite » ont poussé partout. Ils appartiennent à des sociétés spécialisées dans la « relation client » (Téléperformance, B2S…) ou sont gérés en interne par toute entreprise qui souhaite fidéliser ses clients ou en conquérir de nouveaux : banques, opérateurs de télécoms, assurances, vendeurs d’électricité ou de gaz, agences de voyages...

Les centres d’appels sont souvent considérés comme des laboratoires où sont expérimentées les techniques de management de demain, visant à obtenir des salariés une productivité et une rentabilité maximales. « L’industrie automobile a été le laboratoire de la soumission des corps. Le nouveau lieu où se forgent les techniques d’asservissement des personnes, ce sont les centres d’appels », estime l’inspecteur du travail Jacques Dechoz. « C’est là où l’on retrouve aujourd’hui la nouvelle classe ouvrière, et une proportion énorme de fils et filles d’immigrés. » Des salariés souvent jeunes, au statut plus ou moins précaire, payés au Smic ou pas loin, dans un secteur marqué par un fort turn-over.

Écoutes et surveillance des salariés, temps de pause chronométrés à la seconde, challenges infantilisants pour récompenser le meilleur vendeur, script et ton formatés à respecter, bas salaires et primes de plus en plus inatteignables, travail routinier, pratiques commerciales douteuses : les centres d’appels sont des lieux emblématiques de la pénibilité mentale qui se développe.

Pourtant, en Picardie, dans la périphérie d’Amiens, une plateforme téléphonique résiste encore et toujours à l’envahisseur. A Cappella est un centre d’appels pas comme les autres : c’est une « Scop », une société coopérative de production.

Les bénéfices y sont équitablement partagés entre tous les salariés. Ceux-ci ont en plus la possibilité de devenir « sociétaires », c’est-à-dire propriétaires de leur entreprise. Quinze ont fait ce choix, sur une soixantaine de « télé-assistants ». Ceux-ci assurent la « relation client » pour des entreprises souvent issues de l’économie sociale : des mutuelles, le groupe Chèque Déjeuner, le Crédit Coopératif ou Le Courrier Picard. Des sociétés qui souhaitent, d’une part, promouvoir quelques valeurs sociales souvent absentes dans la myriade de plateaux téléphoniques et, d’autre part, garantir une relation de qualité avec leur clientèle. Elles veulent donc disposer de télé-opérateurs qui ne soient pas des intérimaires de passage ou des salariés fatigués au bout de quelques mois.

Mais attention, les critères de productivité et de qualité sont bien présents. Sur le plateau, un panneau affiche le nombre d’appels en attente et le pourcentage d’appels pris. Des écoutes discrètes peuvent être faites et les télé-conseillers sont régulièrement évalués à l’aune d’un baromètre qualité. Mais cela se fait dans le dialogue, avec des dispositifs de formation pour pallier à une faiblesse ou adapter la prestation à la demande du client. Des débats agitent d’ailleurs la Scop autour de l’instauration prochaine d’une prime individuelle en plus de la prime collective. Quoiqu’il en soit, les salariés semblent s’y plaire : plusieurs y travaillent depuis déjà sept ans. Lorsque le flux des appels baisse, on peut tranquillement poser son casque et feuilleter le journal, ou se rendre aux sanitaires sans se signaler auprès de son supérieur. Une liberté devenue rare.

Par Agnès Rousseaux, Ivan du Roy (20 mai 2010)
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeSam 11 Déc - 16:54

JB a écrit:
Finance, éthique et solidarité sont incompatibles ? Une coopérative de finance solidaire offre à ses épargnants la possibilité d'orienter leur épargne vers des activités à caractère solidaire et éthique et à ses emprunteurs de financer des projets souvent délaissés par les réseaux bancaires traditionnels : la NEF

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Les Dalton sont de retour
envoyé par bakchichinfo. - L'actualité du moment en vidéo.
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeMar 14 Déc - 12:58

Economie sociale et solidaire : des places à prendre


Aujourd'hui, l'ESS regroupe plus de 200 000 organisations soit près de 2,3 millions de personnes. Soit un salarié français sur dix. En valeur, l'ESS pèse 8% dans le PIB français.
Citation :
Une économie non lucrative ! Non, vous ne rêvez pas, cela existe. On appelle cela l’économie sociale et solidaire (ESS). Un secteur méconnu qui emploie un salarié sur dix. Il regroupe des structures ayant plusieurs points communs : être des sociétés de personnes et non de capitaux, avoir un fonctionnement collectif (au moins 2 personnes) et démocratique et ne pas poursuivre de but lucratif. Dans l'ESS, une partie des bénéfices est réinvestie dans l'entreprise, c'est ce que l'on appelle les « réserves impartageables ». Exit les dividendes aux actionnaires.

Mais qui en sont les grands acteurs?

En fait, l'ESS fait déjà partie de la vie de millions de français qui ont par exemple une mutuelle de santé, sont bénévoles dans une association, font leurs courses dans l'une des grandes coopératives de la grande distribution.... Ce secteur regroupe des mutuelles d'assurance et de santé, des associations, des coopératives mais aussi des fondations. « Parmi les 100 plus grosses entreprises appartenant à l'économie sociale, 45 sont des coopératives (Coopérative atlantique, Banque populaire, ...), 11 sont des mutuelles (MGEN, Macif, etc...), 36 sont des associations (Croix Rouge Française, APF, etc...) et 8 des fondations », souligne Guillaume Gaudron du pôle Etudes économiques régionales à l'Insee. Les salariés de l'ESS travaillent essentiellement dans les activités financières, les services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Du fait de son ancrage territorial et donc de son caractère non délocalisable, l'ESS a plutôt bien résisté à la crise. « Le secteur a continué à créer des emplois même pendant la crise car son modèle économique est plus solide car basé sur le long terme. Dans l'ESS, on ne doit pas dégager des profits pour satisfaire rapidement des actionnaires », souligne Guillaume Légaut, délégué général du Ceges (conseil des entreprises, employeurs et groupement de l'économie sociale).

Ce secteur va poursuivre son développement car il répond toujours à des nouveaux besoins. La hausse du chômage et la montée en puissance des exclusions poussent les citoyens et les entreprises, à rechercher de nouveaux modèles de développement. A cela s'ajoute une pyramide des âges vieillissante notamment dans les grandes institutions financières et d'assurance du secteur. « Actuellement un cadre de l'ESS sur 5 à plus de 55 ans. Donc d'ici à 2018, entre 55 000 et 97 000 cadres partiront à la retraite », estime Coralie Faure, chargée de mission à l'Observatoire national de l'ESS du Conseil national des chambres régionales de l'Economie sociale. Certes, tous les partants ne seront pas remplacés, car comme dans l'économie lucrative, l'ESS n'échappe pas aux fusions d'entreprise mais le secteur va continuer d'embaucher. Donc à vos CV !
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeLun 2 Mai - 9:26

"Pour une économie plus humaine"
de Muhammad Yunus : l'économie humaine

Citation :
Le social business, qu'est-ce que c'est ? Un social business, ce n'est ni de l'entrepreneuriat social, ni une fondation, ni un organisme caritatif... Ce n'est pas non plus une entreprise "traditionnelle", dont le but supérieur serait de maximiser le profit. Le social business, c'est une entreprise dont le seul objectif est de "résoudre un problème social". Il ne verse pas de dividendes et les bénéfices créés sont entièrement réintégrés dans l'activité. C'est le premier des sept principes qui le définissent. L'auteur est formel : "La notion de bénéfice financier individuel n'a pas sa place ici." En s'adressant directement à son lecteur, le professeur d'économie essaie de convaincre tout un chacun que le social business est à sa portée et que, pour cela, il suffit de regarder autour de soi. Dans son "manuel pratique", comme le définit dans la préface Maria Nowak, présidente des Amis de Grameen et fondatrice de l'Association pour le droit à l'initiative économique, Muhammad Yunus donne autant de conseils que possible pour permettre au lecteur de parvenir à monter un social business. Choix de l'idée, public concerné, réalisation d'un business plan, recherche d'investisseurs...

Fin de la pauvreté

Pour illustrer son propos, il ponctue son exposé pratique d'exemples. Muhammad Yunus retrace l'aventure de social businesses emblématiques, notamment portés par des multinationales. A travers l'exemple du joint-venture Danone-Grameen en 2007, il évoque les difficultés que peuvent rencontrer à leurs débuts ces entreprises pas comme les autres. Fruit d'une rencontre avec Franck Riboud, PDG du groupe agroalimentaire, le rapprochement a débouché sur la création d'un yaourt enrichi en nutriments, destiné aux enfants du Bangladesh. Il cite aussi le joint-venture entre l'ONG Cure 2 Children et le Grameen Healthcare Trust, destiné à soigner la thalassémie, une maladie génétique. Ou encore le projet Grameen Veolia Water, permettant de distribuer de l'eau potable à un village au Bangladesh. L'auteur de Vers un nouveau capitalisme (JC Lattès, 2008) n'en est pas à sa première tentative pour sensibiliser le public à sa préoccupation numéro un : la fin de la pauvreté. Il va même jusqu'à imaginer, une fois son objectif atteint, la création d'un musée où "les jeunes gens découvriraient non seulement ce qu'était la pauvreté, mais aussi l'histoire du mécanisme qui a joué un rôle-clé dans son abolition : le "social business"".

POUR UNE ÉCONOMIE PLUS HUMAINE de Muhammad Yunus. JC Lattès, 304 p., 20 €.

Cécile de Corbière Article paru dans l'édition du 29.04.11
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeMer 18 Mai - 9:24

Etats généraux de l'Economie sociale et solidaire !
Citation :
Etats Généraux de l’ESS

Lancée en octobre 2010, cette campagne citoyenne en faveur d’une économie respectueuse de l’humain et de l’environnement mobilise un grand nombre d'acteurs de l'économie sociale et solidaire.
Point d’orgue des Etats généraux, une grande manifestation se tiendra au Palais Brongniart, les 17, 18 et 19 juin 2011 à Paris pour expérimenter, partager la richesse de cette autre économie et célébrer ensemble la bourse des autres valeurs !
Festif, innovant, participatif, l’événement au Palais Brongniart s’annonce comme le moment phare de l’économie sociale et solidaire de l’année 2011.

Pendant les trois jours, venez découvrir :
Une agora : un grand cycle de conférences et d’ateliers pour débattre autour de l’économie sociale et solidaire et des cahiers d’espérances !
Un village de l’innovation sociale : pour découvrir et expérimenter la diversité des projets et solutions innovantes que l'ESS propose au quotidien avec des présentations originales !
Un marché citoyen : venez goûter les saveurs et les pratiques de cette autre économie !
L'ESS en fête : rendez-vous le samedi soir pour un grand temps fort festif et musical !

Source : www.pouruneautreeconomie.fr
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MessageSujet: Re: SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank   SOCIAL BUSINESS / Le Microcrédit / Grameen Bank I_icon_minitimeDim 12 Juin - 20:35

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