meson@gora
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

meson@gora

- le cyber-espace familial Mesona -
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Mai 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
  12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  
CalendrierCalendrier
Derniers sujets
» Théories du complot / Nouvel Ordre Mondial / Eveil des consciences
ISLANDE I_icon_minitimeVen 2 Mar - 15:39 par JB

» [RHONE ALPES] Faits Divers
ISLANDE I_icon_minitimeJeu 1 Mar - 9:21 par Cécile

» Laurent MONTAGNE
ISLANDE I_icon_minitimeLun 27 Fév - 17:35 par JB

» Dédicaces musicales ...
ISLANDE I_icon_minitimeLun 16 Jan - 12:59 par Julien

» Faits divers
ISLANDE I_icon_minitimeMer 7 Déc - 16:48 par JB

» Capitalisme, Société matérialiste, système économique et crises
ISLANDE I_icon_minitimeMar 6 Déc - 19:46 par JB

» Les loups en Drôme
ISLANDE I_icon_minitimeSam 1 Oct - 14:11 par JB

» LIBYE
ISLANDE I_icon_minitimeDim 11 Sep - 10:18 par Julien

» ISLANDE
ISLANDE I_icon_minitimeJeu 8 Sep - 16:05 par JB

Qui est en ligne ?
Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 2 Invités

Aucun

Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 10 le Sam 20 Fév - 18:51
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 ISLANDE

Aller en bas 
AuteurMessage
JB
Admin
JB


Messages : 1079
Date d'inscription : 10/10/2009
Age : 49
Localisation : St Ouen

ISLANDE Empty
MessageSujet: ISLANDE   ISLANDE I_icon_minitimeDim 30 Jan - 17:52

La révolution en Islande.

Quelle révolution ? On n’en entend parler nulle part. Une rapide recherche google ne donne rien du tout, aujourd’hui, ni en associant le mot « révolution », ni même « crise », où l’on ne trouve que des détails sur la crise financière, effectivement à l’origine de cette révolution, qui a eu lieu en 2008, dans ce pays d’à peine plus de 300 000 habitants, classé au deuxième rang mondial sur l’indice du développement humain, l’IDH, derrière la Norvège, à la veille de cette crise, en 2006.

Citation :
Confronté alors à la faillite brutale du système bancaire, le peuple était descendu dans la rue. Du jamais vu au pays des jeysers d’eau chaude. La droite avait aussitôt dû céder la place à la gauche. Et, pour commencer, les banques avaient été nationalisées. Notre informateur anglais en avait entendu parler pour les projets législatifs de liberté totale pour internet, tels que des sites anglais pensaient à s’héberger là. Plus encore, il insistait pour parler d’une véritable révolution, sans pouvoir la décrire plus, mais s’étonnant qu’on n’en ait jamais entendu parler.

Cherchant alors avec obstination, on a fini par voir des images du palais présidentiel assiégé par une foule qu’on qualifierait ici sans hésiter d’anarcho-autonome. En plus des drapeaux noirs, on pouvait deviner dans la foule une forte composante de citoyenneté de type écologiste. Et on comprenait que le pauvre malheureux flic, tout seul devant le palais présidentiel, ait rapidement dû se rendre sous la pression de la foule. Celle-ci, néanmoins pacifique, n’usait que de casseroles et autres objets bruyants, selon la méthode argentine du cacerolazo, qui a su s’avérer très payante aussi là-bas.

Le président avait plié bagage. Un nouveau gouvernement s’était institué. Mais, quelques temps plus tard, celui-ci avait la mauvaise idée de proposer le remboursement de la dette des banques vis-à-vis du Danemark ou de la Grande Bretagne. Le peuple est de nouveau descendu dans la rue. Un référendum sur la question était imposé par volonté populaire, et une petite majorité de 93% rejetait l’accord prévu par les gentils gouvernants. Parmi les informations glanées, cette image saisissante de l’agora dans les bains publics chauds, où le peuple s’assemble tous les matins pour débattre de comment refaire le monde.

Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante, le 27 novembre 2010, événement peut-être plus considérable que la nuit du 4 août 1789 où était votée l’abolition des privilèges, dont on ne se serait pas aperçu sans la vigilance de Truks en vrac, de notre ami B.Bec, du Gers, relayant le CADTM, ou de Jean-Luc Mélenchon, qui trouve là une similitude avec ses propres thèses constitutionnalistes, mais ne semble pas voir plus loin que le bout de son nez anti-capitaliste.

Merveille de la désinformation. Un événement aussi considérable qu’une véritable révolution démocratique, telle qu’on n’en a jamais vue en Europe, peut se produire sans que la presse, ni google, ne permettent d’en savoir quoi que ce soit. C’est sûr qu’à l’heure de la consolidation anti-démocratique que vivent la plupart des pays européens, l’exemple islandais ne fait pas vraiment l’affaire de nos régimes policiers, qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller rigoureusement la conscience collective.

On aimerait assurément en savoir plus sur cette révolution islandaise. Voilà des mois que Paris s’éveille rêve de téléporter sa rédaction pour un reportage approfondi au pays des chasseurs de baleines et d’utopie. S’immerger dans les bains chauds de la révolution démocratique fait certes envie, surtout vu du cœur de notre hiver sécuritaire.

Il faut s’imaginer les 25 « simples citoyens » qui vont plancher sur la constitution idéale. Le souffle de l’humanité devrait se retenir. Où l’on verra probablement qu’il n’est pas difficile de faire mieux que toutes les figures de pseudo-démocraties qui se sont déclinées jusqu’ici sur les cinq continents.
Cet article se voudrait un appel à qui aurait plus d’informations sur cette extraordinaire histoire islandaise. On peut écrire à l’auteur : michelsitbon@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , ou moi-même, et je relayerai avec plaisir.

Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

Très vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays. Sous la pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois. Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. À plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.

C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier dans les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de “roi” par celui de “président de la République”. C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.

Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.
Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.

Source : truks en vracs ; comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde

Revenir en haut Aller en bas
JB
Admin
JB


Messages : 1079
Date d'inscription : 10/10/2009
Age : 49
Localisation : St Ouen

ISLANDE Empty
MessageSujet: Re: ISLANDE   ISLANDE I_icon_minitimeDim 19 Juin - 10:01

La révolution islandaise poursuit sa route

Citation :
Suite à la faillite qui a ébranlé l'Islande et son élite politique, 25 « conseillers » élus parmi la société civile planchent sur une nouvelle constitution collaborative. Flore Vasseur fait le portrait de l'une d'entre eux, Birgitta Jonsdottir, poète et ex porte-parole de WikiLeaks.

Le Ministre des affaires étrangères britannique, le patron de Goldman Sachs international, le vice-Ministre des affaires étrangères chinois, le patron de Publicis et une centaine d’autres ont probablement refait le monde la semaine dernière à la réunion du Bilderberg. Mais il y en a une qui n’est pas prête d’être sur le radar de ces illustres « bbs’ » (nom de code des participants au Bilderberg), tant elle est à l’antithèse de leurs valeurs. Et pourtant elle fait bouger son monde. Je veux vous parler aujourd’hui de la députée islandaise Birgitta Jonsdottir.

Son nom ne vous dit peut être rien et c’est normal car la jeune femme n’est visiblement pas là pour la gloire. Birgitta Jonsdottir est poète à ses heures, ex porte-parole de WikiLeaks, organisation avec laquelle elle a d’ailleurs pris ses distances il y a un moment (cela ne l’empêche pas d’être au cœur de l’enquête américaine visant à juger Julian Assange pour espionnage). Agée d’une quarantaine d’année, elle est représentative de cette génération de figures politiques spontanées, issue des mouvements de protestations populaires, la révolution silencieuse islandaise dans le cas présent. Chantre de la liberté d’expres​sion(elle est à l’initiative du projet IMMI qui vise à faire de l’Islande un paradis – au sens de lieu protégé - pour les journalistes et « sonneurs d’alerte ») et du sursaut démocratique, elle est l’une des chevilles ouvrières de l’incroyable travail que l’Islande tente de mener sur elle-même.

Acculé à la faillite en 2008, sa population a fait assez vite le lien entre choix économiques désastreux et responsables politiques. Les banques ont été nationalisées, le gouvernement et le parlement renversés, quelques politiques traduits en justice et le peuple a été sollicité par referendum sur son avenir. Le tout aboutissant assez logiquement à la volonté d’un profond renouveau constitutionnel.

Depuis avril dernier, 25 « conseillers » élus (de manière assez chaotique) sont chargés de diriger l’écriture de la nouvelle constitution du pays. Physicien, directeur de théâtre, pasteur, professeur d’économie, journaliste, avocat, étudiant, ils sont issus de la société civile. Le processus se veut collaboratif. Les projets de clause sont publiés sur le site du gouvernement chaque semaine. Les internautes peuvent directement réagir sur le forum dédié et/ou sur la page Facebook du « conseil » lequel partage ses idées sur Twitter, poste des interviews sur une chaine Youtube ou des photos des séances de travail sur Flickr.

Chacune des réunions est retransmise en directe et ouverte au public. On bataille sur les droits et devoirs du parlement et des parlementaires, la séparation des pouvoirs, la propriété et l’utilisation des ressources naturelles et le transfert de souveraineté à des organisations internationales (le pays a la présence du FMI en travers de la gorge et l’adhésion à l’Europe en question). Les 25 doivent rendre leur copie fin juillet, laquelle sera soumise, sauf contre-ordre à referendum. Ce sera alors, véritablement un document par le peuple, pour le peuple. Il est peu étonnant que ce processus inédit de e-politique émane d’Islande, micro pays assis sur une mine d’or, isolé de tout mais encore bien connecté à ses mythes et fou d’Internet (2/3 de la population est sur Facebook).

Militante et parlementaire, Birgitta est au cœur de cette réappropriation des institutions. Fille de troubadours, elle fréquente tôt les meetings et autre sit-in par sa mère, militante en faveur de la paix. Adolescente, elle rejette en bloc son éducation flower power, vire punk. Rebelle émancipée des illusions libertaires, elle se dit anarchiste réaliste « la plupart des gens ne veulent pas être responsables. Ils veulent que le système les prenne en charge. Ils ont abandonné leur pouvoir de co-création de la société. C’est l’une des raisons de la catastrophe actuelle. (…) Il faut réinvestir dans la démocratie » répète-t-elle. Bouddhiste, s’autoproclamant « aborigène high tech », Birgitta voudrait que tout le monde s’aime et se soulève. Elle n’en est pas moins réaliste : « les gens ne descendront dans la rue que quand ils seront affamés ou victimes d’injustice eux-mêmes ».

La révolution islandaise poursuit sa route
Et de fait, ici les filets de sécurité de l’Etat-Providence protègent aujourd’hui la caste politique d’une véritable rébellion, et le système d’une véritable réforme. Mais jusqu’à quand ? Il nous faudrait beaucoup de Birgitta, ce genre de fêlés qui laissent, comme le disait Audiard, passer la lumière.
Revenir en haut Aller en bas
JB
Admin
JB


Messages : 1079
Date d'inscription : 10/10/2009
Age : 49
Localisation : St Ouen

ISLANDE Empty
MessageSujet: Re: ISLANDE   ISLANDE I_icon_minitimeJeu 8 Sep - 16:05

Crise financière : l’Islande juge son ancien Premier ministre
Citation :

05/09 15:23 CET


Un procès politique historique s’est ouvert ce lundi en Islande.

L’ancien premier ministre Geir Haarde est jugé pour avoir laissé les banques islandaises faire faillite en 2008. Il comparaît devant la Lansdomur, seule cour habilité à juger des ministres, et qui n’avait jamais été convoquée. Il encourt deux ans de prison.

Alors que le pays règle ses comptes, le président islandais Grimsson a lui brandi la hache de guerre ce dimanche contre l’Union européenne. Il l’accuse d’avoir fait pression sur Reykjavik pour que l’Etat islandais rembourse les millions d‘épargnants britanniques et néerlandais qui avaient investi dans le fonds en ligne Icesave, en faillite depuis 2008. Une solution rejetée par les contribuables islandais à deux reprises par référendum. Il faut dire que la note est salée : pas moins de 4 milliards d’euros.

La banque Landsbanki, détentrice du fonds icesave, a cependant annoncé la semaine dernière que la liquidation de ses avoirs devraient largement dépasser ce montant. La Grande-Bretagne et les Pays-bas devraient être remboursés d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement de Geir Haarde avait refusé en 2008 de garantir les dettes extérieures des banques.

Copyright © 2011 euronews
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





ISLANDE Empty
MessageSujet: Re: ISLANDE   ISLANDE I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
ISLANDE
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
meson@gora :: AGORA :: Actualités Internationnales-
Sauter vers: