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 Crise de l'Agriculture

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JB
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MessageSujet: Crise de l'Agriculture   Crise de l'Agriculture I_icon_minitimeDim 1 Nov - 15:53

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L'AGRICULTURE

"L'agriculture est une activité nourricière ancestrale pratiquée de façon très différente selon les régions françaises ou les pays du monde. "

Depuis les années cinquante, l'agriculture est devenu beaucoup moins durable car basée sur le pétrole (fertilisants chimiques, produits phytosanitaires, hyper-mécanisation etc...). Pour ces zones exploitées intensivement, "rendements", "surproduction", "fertilisation" et "production hors-sol" sont des mots courants. Même si la tendance est de développer à nouveau une agriculture raisonnée depuis quelques années, beaucoup reste à faire. Les sols sont encore trop souvent considérés comme un support inerte et non comme un milieu vivant dans lequel les minéraux, l'eau, les atmosphères, les animaux, les champignons, les racines, les bactéries et autres font partie de toute la beauté et la vie souterraine. Le sol n'est pas seulement capable d'absorber des sels minéraux, il est capable de faire bien mieux... Les cultures de végétaux OGM se développent, elles couvraient 90 millions d'hectares dans 21 pays en 2005. L'élevage intensif concentre le bétail et ne sait plus quoi faire des lisiers, utilise des antibiotiques en préventif, sur-alimente le bétail pour qu'il produise à l'excès. Cette méthode de production dégrade énormément la nappe phréatique.

De plus, l'agriculture n'est plus pensée comme locale. Aujourd'hui, avec des politiques ne tenant pas compte de l'avenir et favorisant la concurrence, des régions, voire des pays, se spécialisent dans certaines productions. Il n'y a plus de production de légumes dans de nombreuses régions. Pour un droit à une alimentation saine, variée, accessible localement, des solutions existent pourtant.


Dernière édition par JB le Dim 7 Nov - 21:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crise de l'Agriculture   Crise de l'Agriculture I_icon_minitimeVen 23 Avr - 16:09

"Il faut garantir une stabilité de revenu pour les agriculteurs"
Citation :
LEMONDE | 22.04.10 | 15h24

Les acquisitions de terres arables s'accélèrent-elles ?

Pour toutes les communautés, la pression commerciale sur les terres augmente énormément et de façon inquiétante. Aux côtés des investisseurs étrangers - groupes privés ou gouvernements souhaitant assurer leur sécurité alimentaire -, les acteurs nationaux ont pris une place très importante et sont principalement à l'origine de cette accélération.

Dans de nombreux pays d'Afrique, une grande partie des surfaces arables dépendent du domaine des Etats, qui les cèdent à ces investisseurs pour générer des taxes. En Amérique du Sud, où la répartition de la terre est très inégalitaire, les grands propriétaires locaux accroissent leurs surfaces, notamment en raison des agrocarburants. En Malaisie et en Indonésie, le développement rapide du palmier à huile a aussi conduit beaucoup de sociétés locales à occuper de terres.

Le chevauchement entre des titres de propriété formels et le droit d'usage des terres est-il une des clés du problème ?

Oui, mais c'est aussi une des clés de la solution. Le droit de propriété au sens international - des droits absolus pour le propriétaire sur sa portion de terre - n'a pas de sens dans de nombreux pays en développement, où la terre a parfois des propriétaires nominaux, dont l'Etat, tout en étant utilisée par des éleveurs ou des cultivateurs ayant des droits coutumiers sur la terre. Il ne faut pas imposer une vision occidentalo-centriste, mais donner un contenu juridique à ces droits d'usage.

Des solutions acceptables pour les investisseurs comme pour les fermiers existent-elles ?

Il faut surmonter la polarisation pour ou contre les acquisitions afin d'explorer d'autres modèles d'investissement, dont le "contract farming". Celui-ci permet aux investisseurs d'avoir un accès stable et durable à des productions, et en échange à soutenir les producteurs par des contrats longue durée, à leur fournir une aide technique, des semences, des engrais... Le tout sans changement sur les droits d'usage. L'intérêt de l'investisseur, c'est la clarté et la stabilité.

La question décisive du "contract farming" est de savoir qui va supporter les risques de mauvaises récoltes ou d'évolution à la baisse des prix. Ce type d'accord ne fonctionne que si les deux parties y trouvent un intérêt sur le long terme. Je pense qu'il faut garantir au moins une certaine stabilité de revenus pour les agriculteurs, surtout lorsqu'ils se lancent dans une monoculture.

Les choses peuvent-elles avancer en termes de régulation ?

Le problème de fond, c'est que les pays ciblés par les investissements sont en concurrence entre eux pour attirer des capitaux. Imposer des normes de bonne conduite devient alors difficile. Il faut une approche multilatérale ou régionale. Les acheteurs aussi sont en concurrence entre eux : les pays de l'OCDE doivent mieux contrôler leurs investisseurs. A défaut, les bonnes idées ne pourront être mises en oeuvre.
Propos recueillis par Bertrand d'Armagnac et Clément Lacombe
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MessageSujet: Re: Crise de l'Agriculture   Crise de l'Agriculture I_icon_minitimeLun 1 Nov - 11:59

OGM : le Gers attaque la Commission européenne
Citation :
Publié par Rédaction le 7/10/10 dans la catégorie Nature.

Comme il l'avait annoncé, le Conseil général du Gers a déposé mardi un recours devant la cour européenne de justice contre les autorisations de commercialisation de six maïs génétiquement modifiés émises par la Commission européenne.

Le département du Gers, très engagé dans l'agriculture bio, et réputé pour ses volailles de qualité, continue sa lutte contre les OGM. Ainsi, le président du Conseil général, Philippe Martin, a déposé mardi un recours devant la Cour européenne de justice contre les décisions prises par la Commission. Le Gers reproche à cette dernière de violer le principe de précaution et d'outrepasser ses droits en autorisant le 28 juillet dernier, la commercialisation de six maïs génétiquement modifié sans vote du Parlement.

"Nos avocats ont déposé mardi nos requêtes devant le tribunal de première instance de la Cour de justice", explique Philippe Martin à l'AFP. Il invite également les autres présidents de régions et de département à rejoindre sa démarche.

Un million de signatures

Dans le même temps, à l'initiative de Greenpeace, une pétition recueillant plus d'un million de signatures a été présentée à Bruxelles. "Un million de signatures dont la mienne, c'est une très bonne chose, c'est complémentaire de notre initiative juridique," ajoute le président du Conseil général du Gers.

Il rappelle également l'action de José Bové qui en jetant le doute sur la partialité de la présidente du conseil d'administration de l'EFSA, la hongroise Diana Banati, a éclaboussé aussi les décisions prises par la Commission. "Les récentes révélations de José Bové renforcent le doute sur la fiabilité de l'EFSA (Autorité Européenne de la Sécurité Alimentaire) sur lequel la Commission s'est appuyée".

http://www.enviro2b.com/2010/10/07/ogm-le-gers-attaque-la-commission-europeenne/
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MessageSujet: Re: Crise de l'Agriculture   Crise de l'Agriculture I_icon_minitimeDim 7 Nov - 20:53

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Et si les animaux de trait faisaient leur retour dans nos champs ?

Relégués par le tracteur au rang d'attractions folkloriques lors des fêtes de villages, les animaux de trait (chevaux, mules, ânes…) reviennent sur le devant de la scène chez un certain nombre d'agriculteurs.
Citation :
L'idée

En termes d'efficacité, a priori, entre un cheval et un tracteur qui peut faire plusieurs centaines de chevaux, il n'y a pas photo : le canasson est moins puissant, sans compter qu'il a tendance à se fatiguer plus rapidement. Transformer la force animale en énergie d'avenir, c'est pourtant la voie sur laquelle se sont engagées des associations comme Prommata (Promotion du machinisme moderne agricole à traction animale) qui développe des porte-outils adaptés au travail avec les animaux.

Valérie Therrien, responsable de la communication de l'association ariégeoise, explique : « Nous nous inscrivons dans une vision de l'agriculture qui se veut à échelle humaine. Notre objectif est de réaliser, en lien avec les utilisateurs, des machines standardisées, simples, légères et polyvalentes, qu'ils peuvent entretenir voire réparer eux-mêmes. »

Luc Delas, président d'Equiterra, une association de promotion du cheval de trait et directeur de la chambre d'agriculture de Picardie, refuse lui aussi tout caractère passéiste à la démarche : « Il faut raisonner en terme de développement durable. En utilisant l'énergie animale et en optimisant les déplacements, on peut réduire jusqu'à deux tiers les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude que nous avons réalisée avec l'Ademe. La traction animale permet aussi de préserver des races qui n'ont dû leur survie qu'à la boucherie. »
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MessageSujet: Re: Crise de l'Agriculture   Crise de l'Agriculture I_icon_minitimeLun 8 Nov - 17:12

Comment mettre en pratique l'agriculture attelée
Citation :
Un agriculteur travaille dans son champ avec un cheval de trait (Reporters d'espoir)En forêt, la pratique commence à être bien connue pour le débardage, même si elle reste très peu utilisée, en France tout du moins (20 à 25 tout au plus, très loin des 3 000 débardeurs allemands). Elle permettrait pourtant des prélèvements plus ciblés, dans des zones difficiles d'accès et sans endommager la végétation au sol.

Dans les champs, la traction animale se développe surtout dans le maraîchage où précision de travail et respect des sols sont des atouts appréciés. En général, ce sont de petites exploitations (de 1 à 2 hectares) qui s'inscrivent dans une démarche d'agriculture biologique.

André Chalopin de la FNCIVAM (Fédération nationale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) fait le calcul : « La rentabilité, le temps de travail nécessaire, la superficie qu'il est possible d'exploiter et donc la pertinence des animaux de trait varient beaucoup selon les cultures et le mode de culture. Ce n'est pas très sérieux de penser cultiver 400 hectares de blé, même si les Amish le font bien, mais sur de petites exploitations, cela peut revenir beaucoup moins cher. On peut trouver un cheval équipé et dressé pour 5 000 ou 6 000 euros. On ne peut guère trouver un tracteur maraîcher à ce prix-là. »

De la machine à l'animal, une approche différente

La traction animale peut s'avérer pertinente pour les cultures où l'on cherche davantage la qualité que la quantité. C'est notamment le cas en viticulture, où elle fait peut-être son retour le plus significatif. Oronce de Beler, vigneron à Vosne-Romanée en Bourgogne et distributeur d'équipements de labour, explique : « Au niveau financier, en comptant sur une surface idéale pour un cheval de 6 hectares, les coûts peuvent être diminués de moitié. Les sols sont beaucoup moins tassés qu'avec un enjambeur. Ils deviennent ainsi plus aérés, plus fins, ce qui permet une meilleure nutrition de la vigne. Le travail est aussi plus doux pour la vigne, ce qui permet d'augmenter la longévité des ceps. » Comme lui, ils sont désormais une quinzaine de laboureurs à cheval à proposer leurs services aux domaines bourguignons.

Au-delà des arguments techniques, cela reste quand même un choix de vie pour l'agriculteur : travailler avec un être vivant ne suppose pas la même approche qu'avec un engin mécanique. Alors certes, il vaut mieux aimer les animaux pour s'épanouir dans ce type d'agriculture, surtout que le travail ne peut être que plus fatiguant. Mais Oronce de Beler souligne : « Je préfère cette fatigue à celle engendrée par une journée passée à supporter le bruit et les vibrations d'un moteur. »

Par Léo Trouillet | Reporters d'Espoir

Malgré son caractère ancestral, l'agriculture attelée est aujourd'hui totalement nouvelle. Les pratiques doivent être réinventées, les outils adaptés à l'agriculture moderne en devenant plus légers et plus maniables, les meilleurs réglages retrouvés. En bref, c'est toute une filière qui est à développer avec la mise en place de formations, de filières d'élevage et de dressage, et la redécouverte de métiers tels que bourreliers ou charrons
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