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 L'économie "verte"

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MessageSujet: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeSam 10 Oct - 7:30

La croissance verte est-elle l'ennemie de l'emploi ?

Le jugement est rendu par l'Organisation internationale du travail (OIT), et s'appuie sur l'inventaire le plus exhaustif jamais réalisé des emplois verts dans le monde. Ce rapport, intitulé "Pour un travail décent dans un monde durable à faibles émissions de carbone", publié mercredi 24 septembre, a été élaboré conjointement avec le Programme des Nations unies pour l'environnement et le Worldwatch Institute. Il évalue à l'horizon 2030 le potentiel d'emplois que porte la mutation vers une économie moins polluante.

Citation :
Chiffres :

2,3 millions d'emplois ont été créés dans le secteur des énergies renouvelables au cours des dernières années. Les prévisions tablent sur 20 millions d'emplois supplémentaires d'ici à 2030, principalement pour des énergies issues de la biomasse ou du solaire.

2 À 3,5 millions d'emplois pourraient être créés aux Etats-Unis et en Europe si des grands chantiers d'efficacité énergétiques dans le secteur de la construction étaient lancés.

148 milliards de dollars ont été investis dans les technologies propres en 2007, un chiffre en hausse de 60 % sur un an.

19 %, c'est la part du capital-risque investi dans les technologies propres en Chine. Leur part a doublé en quelques années. Aux Etats-Unis, les technologies bénéfiques à l'environnement sont le troisième secteur privilégié par les investisseurs derrière les communications et les biotechnologies.



Spoiler:


Dernière édition par JB le Ven 29 Jan - 11:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeSam 10 Oct - 7:32

Environ 1,8 million d'Allemands travaillent pour "l'économie verte"
Citation :

16.01.09 | 11h40

uelque 1,8 million d'Allemands, soit 4,5% du total des salariés du pays, travaillent dans des entreprises produisant des biens et services liés à la protection de l'environnement, selon un rapport sur "l'économie verte" publié vendredi par le ministère de l'Environnement.

Ce pointage a été effectué en 2006, selon le rapport, qui souligne qu'en 2004 la proportion était plus faible, à 3,8%.

Le document estime qu'en 2007, "plus de 5%" des biens produits par les industriels allemands entraient dans cette catégorie, soit une valeur de 69,5 milliards d'euros, en hausse de 27% par rapport à 2005.
En 2006, l'Allemagne détenait une part de 16,1% du marché mondial des biens contribuant à la protection de l'environnement, ce qui en faisait le numéro un, assure le ministère.
Par "économie verte", le ministère de l'Environnement désigne "toutes les entreprises qui produisent des biens et services contribuant à éviter, réduire ou supprimer des nuisances pour l'environnement".Cette définition s'applique par exemple aux entreprises de traitement des déchets ou des eaux usées, au domaine de l'insonorisation des bâtiments, ou aux producteurs d'énergie renouvelable. Cette économie verte est dominée par des PME en Allemagne. Elle se partage à parts presque égales entre production de biens et offre de services,
selon le rapport.

Le leadership allemand montre qu'il est compatible d'avoir une économie puissante (4ème mondiale) et de développer l'écologie. C'est un projet de société.
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeSam 10 Oct - 7:32

L'Energie éolienne est un secteur de l'economie mondiale qui continue de se développer fortement.

Citation :
LE MONDE | 05.02.09 | 15h07 • Mis à jour le 05.02.09 | 15h07

Les Etats-Unis sont devenus, en 2008, la première "puissance éolienne" du monde, devant l'Allemagne, selon le Global Wind Energy Council (GWEC). Les capacités mondiales ont progressé de 29 % en 2008, soit une croissance plus importante qu'au cours de la décennie écoulée. La progression est particulièrement soutenue en Asie, avec près du tiers des nouvelles capacités installées. La Chine a doublé les siennes et voit là un secteur-clé de son développement durant la crise. La puissance installée du parc éolien français s'est accrue de 950 MW en 2008, soit une progression de 37 % par rapport à 2007.

"Il y a une demande énorme et croissante pour l'éolien, non émetteur de CO2, qui peut être installé rapidement et pratiquement partout dans le monde, note Steve Sawyer, le secrétaire général du GWEC. L'éolien est la seule technologie de production d'électricité qui pourra contribuer à la nécessaire réduction des émissions de CO2 durant la période critique d'ici à 2020."

L'éolien aurait permis d'éviter le rejet de 158 millions de tonnes de gaz carbonique en 2008. Ce secteur est un énorme marché : l'installation de turbines a représenté 36,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Il est aussi créateur d'emplois, puisque plus de 400 000 personnes y travaillent. "Elles se compteront en millions dans un proche avenir", assure le GWEC.

Jean-Michel Bezat
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeSam 10 Oct - 7:33

Le Grenelle de l'environnement pourrait créer 600 000 emplois sur la période 2009-2020 et générer 450 milliards d'euros d'investissements, dont 170 milliards provenant de l'Etat et des collectivités locales, selon une étude réalisée par le Boston Consulting Group (BCG), cabinet international de conseil en stratégie, publiée ce mardi 16 juin.
Citation :
LE MONDE | 16.06.09 | 16h23 • Mis à jour le 16.06.09 | 16h23

Cette enquête, commandée par le ministère de l'écologie, confirme les évaluations gouvernementales. En termes d'emplois, elle montre une montée en puissance très rapide des effets du Grenelle. Le bâtiment apparaît, au travers de la politique de rénovation thermique et des nouvelles normes de construction, comme le pilier de la croissance "verte" défendue par Jean-Louis Borloo, le ministre de l'écologie. Le BCG estime que le niveau français des émissions de gaz à effet de serre pourrait baisser de 24 % à l'horizon 2020. Il chiffre à 0,9 % du produit intérieur brut (PIB) l'effort annuel de financement public des mesures vertes comparé à 0,1 % pour les Etats-Unis, mais ces données américaines ne prennent en compte que les dépenses fédérales.

Cette évaluation plutôt positive est publiée au moment où l'examen en seconde lecture du projet de loi-programme du Grenelle à l'Assemblée nationale provoque la déception dans les rangs écologistes. Après l'adoption d'amendements assouplissant certaines mesures - écotaxe sur les poids lourds, performance énergétique exigée pour la rénovation thermique des bâtiments -, les députés Verts ont décidé de s'abstenir, estimant que "le projet n'est plus en mesure de répondre à l'urgence écologique".
Laurence Caramel

... l'écologie joue aussi un rôle social. Nous en prenons de plus en plus la mesure.
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeVen 29 Jan - 11:33

Plan de mobilisation gouvernemental en faveur des métiers verts
Citation :
LE MONDE | 28.01.10 | 15h34 • Mis à jour le 28.01.10 | 15h34

La politique environnementale peut générer des centaines de milliers d'emplois : c'est pour étayer ce pari que Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, et Valérie Létard, secrétaire d'Etat, devaient présenter, jeudi 28 janvier, à Paris, un "plan de mobilisation pour les métiers de la croissance verte", lors d'une "conférence nationale".

Cette dernière conclut un travail engagé par les services de Mme Létard depuis septembre 2009, et qui a réuni près de 400 experts chargés d'identifier les potentialités d'emploi dans onze filières économiques (agriculture, automobile, bâtiment, eau et déchets, électromécanique, énergies renouvelables, raffinage et agrocarburants, tourisme, transport, mer, biodiversité). Leur rapport est plus mesuré que l'estimation optimiste - 600 000 emplois - lancée par M. Sarkozy, en juin 2009, sur la base d'une étude sommaire du cabinet Boston Consulting Group (Le Monde du 30 juillet 2009).

La "Synthèse des travaux des comités de filière" remise en janvier est beaucoup plus prudente. Elle n'identifie formellement qu'environ 210 000 nouveaux emplois pérennes d'ici à 2020 (90 000 dans l'agriculture, 40 000 dans l'eau et les déchets, 80 000 dans les infrastructures de transport collectif). Sur plusieurs autres secteurs, il reste difficile de mesurer le solde net d'emplois, notamment dans le bâtiment, où l'enjeu est très important, avec un vaste potentiel de travaux d'économies d'énergie dans le parc immobilier existant. En revanche, des filières comme l'automobile pourraient perdre des emplois. Le rapport souligne que, en réalité, "la plupart des filières continueront à offrir des emplois sur des métiers traditionnels, mais avec des nouvelles compétences".

C'est à un constat similaire qu'est parvenu le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), qui a publié, le 25 janvier, un rapport sur le thème "Croissance verte et emploi". "Il y a consensus pour dire que le tournant du développement durable peut se traduire par un potentiel de plusieurs centaines de milliers d'emplois, résume Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du COE. Mais les nouveaux emplois strictement verts seront peu nombreux. Il y aura surtout des emplois dans des secteurs traditionnels qui se seront "verdis" ou dans des secteurs peu "verts" mais dont l'activité va croître par des décisions politiques, par exemple dans le bâtiment ou dans le développement des tramways."

Les analyses convergent sur le besoin d'une politique spécifique de formation. "Les comités ayant tous identifié des besoins très importants en matière de formation initiale et continue dans chacune des filières, il en ressort au global un besoin de mobilisation quasi sans précédent de la filière de formation", souligne la synthèse.

C'est d'ailleurs sur ce terrain que M. Borloo et Mme Létard devaient annoncer les principales mesures, avec la création d'un bac professionnel d'agent qualifié dans la gestion des déchets, une formation en énergie renouvelable dans le bac pro électricité et l'inscription du développement durable dans les formations agricoles. Mme Létard a aussi indiqué qu'elle espère que 100 millions d'euros du grand emprunt seront affectés aux régions pour les aider à adapter les compétences des salariés, et 200 millions pour les aider à financer "des projets innovants". La formation à l'économie d'énergie, déjà engagée par la profession du bâtiment, sera encouragée par un apport de 55 millions d'euros.

Ces mesures sont-elles à la mesure des potentialités d'emploi liées à l'environnement ? Sans doute pas. Par exemple, dans l'immobilier, "nous devrions pouvoir créer 18 000 emplois par an pour les travaux d'économie d'énergie, et monter à 30 000, indique Armel Le Compagnon, de la Fédération française du bâtiment. Mais, pour que ce mouvement prenne de l'ampleur, il faut que l'Etat puis les collectivités locales montrent l'exemple, en finançant des travaux de rénovation thermique, pour que les particuliers se lancent."

Une analyse plus globale pourrait aussi être faite, comme le souligne Pascal Canfin, député européen d'Europe Ecologie : "L'emploi lié à l'environnement devrait croître parce qu'il se situe dans des secteurs moins intensifs en capital. Par exemple, l'industrie du bâtiment est plus intensive en emploi que le secteur énergétique, qui mobilise beaucoup plus de capital. Deuxième facteur : le prix du pétrole va augmenter. On a intérêt à développer les économies d'énergie, pour réduire notre facture pétrolière. Mieux ce facteur est anticipé, plus le solde en emplois sera positif." Mais, selon le député écologiste, des mesures politiques beaucoup plus fortes sont nécessaires pour générer des emplois verts : "Plutôt que d'investir 7 milliards d'euros dans le réacteur nucléaire EPR, très peu créateur d'emplois, on ferait mieux de les investir dans les économies d'énergie du bâtiment, à fort gisement d'emplois."

Au cabinet de M. Borloo, on souligne que la réunion du 28 janvier n'est qu'une première étape de mobilisation sur l'emploi vert. "L'année sera marquée par l'insistance sur le facteur humain du Grenelle", dit-on.
Hervé Kempf
Il y a un évident volontarisme politique de Borloo, hélas, sans financement massif et modification de nombreuses orientations (choix politiques majeurs), ce sera loin du compte et très insuffisant pour mobiliser les travailleurs sur une plus grande place de l'Economie Verte dans notre société. En tout cas ça fait bosser les cabinets de consulting !! (financement occulte dans l'air ?). Concernant les emplois dans le bâtiment, désolé mais tant que les banques bloquent, que les prix de vente des matériaux n'auront pas baissés et que les particuliers n'auront pas les moyens directs ou indirects de payer le prix juste des travaux "VERT", c'est mission impôt cible !
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeMar 23 Nov - 11:06

Pourquoi les formations au développement durable rencontrent un tel succès ?

Même très occupées à tenter de relancer leur activité, les entreprises n’ont visiblement pas délaissé les thématiques « qualité sécurité environnement » et développement durable.
Citation :
A en croire les chiffres des organismes de formation, les stages « qualité sécurité environnement » (QSE) et développement durable ont encore fait le plein en 2010. Chez Demos, fin octobre, le nombre de stagiaires en QSE était le même qu'un an auparavant, soit environ 500 personnes. Même discours à l'Ademe où cette année encore, plus de 3 500 personnes auront suivi une formation QSE et/ou en développement durable. Le Collège des hautes études en développement durable de Rhône-Alpes a également fait le plein de stagiaires et compte déjà 5 candidatures spontanées pour l'année prochaine.

Développement durable : fini la cosmétique

Pour Thibault Daudigeos, enseignant chercheur en organisation et management à Grenoble école de management, le succès de ses formations continues s'explique de deux façons : « les entreprises ont besoin de salariés formés pour réaliser leurs bilan carbone et les analyses du cycle de vie de leur produit. Et puis, les entreprises, en marge de leur rapport annuel, doivent rendre compte des conséquences environnementales et sociétales de leur activité. Plus question de se contenter d'arbres verts sur la couverture de leur rapport annuel, elles doivent mettre en place de vrais indicateurs. Pour cela, elles doivent former leurs contrôleurs de gestion, leurs acheteurs... ».

Des clients de plus en plus exigeants

Les entreprises sont également poussées par leurs clients qui, dans les cahiers des charges, exigent des preuves que leurs fournisseurs sont réellement engagés sur ces problématiques. « Dans les réponses aux appels d'offre, les formations suivies par les salariés peuvent être mises en avant par les entreprises », souligne Florence Gillet-Goinard, responsable de la gamme formation au développement durable à la Cegos. Elisabeth Laville, fondatrice et dirigeante de l'agence Utopies relève pour sa part « qu'en période de crise les employeurs confient à leurs salariés des missions qui, en temps normal, sont plutôt dévolues à des consultants extérieurs. D'où l'effort de formation en faveur de leurs salariés ».

Des formations différentes selon les besoins. Mais que leur apprend-t-on dans ces formations ?


Tout dépend de la maturité de l'entreprise. « Si elle débute sa réflexion sur le sujet, elle opte pour des stages sur les enjeux et les grandes tendances du développement durable », observe Florence Gillet-Goinard de la Cegos. En revanche, si l'entreprise est plus avancée, les formations retenues sont plus opérationnelles. « Elles font le lien entre un métier et le développement durable. Par exemple, la finance et le développement durable, le marketing et le développement durable, les achats et le développement durable .... L'objectif est qu'à chaque étape de la chaîne de création de valeur d'un produit, le développement durable soit pris en compte et intégré au processus », souligne Thibault Daudigeos, enseignant à GEM. D'ailleurs, les grandes écoles ne s'y trompent pas. Dans leur programme de formation continue pour les cadres, le développement durable est omniprésent. A GEM par exemple, les cursus Business Manager et FormaCadre comptent 25 heures sur le sujet contre 3 heures il y a encore deux ans. Et dans la plupart des matières (marketing, finances...), il y a une piqûre de rappel développement durable.
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeLun 9 Mai - 8:47

L'économie verte, une solution profitable pour tout le monde selon les Nations unies
Citation :
ECONOMIE - Le Programme des Nations unies pour l'environnement publie lundi un rapport qui pourrait remettre en question les certitudes des économistes...

Alors que le G20 se referme à Paris, les Nations unies pourraient bien lancer lundi un pavé dans la mare économique. Lors de son Conseil d’administration qui s’ouvre à Nairobi, au Kenya, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) présentera officiellement son rapport «Vers une économie verte» aux ministres de l’Environnement de plus de cent pays. Selon les conclusions des experts du PNUE, investir 2% du PIB mondial dans dix secteurs clés de l’économie verte permettrait de réduire les émissions de carbone et de réduire la pauvreté dans le monde, sans altérer la croissance économique.
«Réinvestir dans le capital naturel au lieu de l’exploiter»

Agriculture, bâtiment, énergie, pêche, forêts, transport ou encore eau: le PNUE mise sur ces secteurs pour relancer l’économie mondiale et réduire les inégalités entre les pays. «L’économie verte ne consiste pas à étouffer la croissance et la prospérité, mais à se reconnecter à la véritable richesse, à réinvestir dans le capital naturel au lieu de l’exploiter», explique Pavan Sukhdev, responsable de l’Initiative pour une économie verte au PNUE. Contrairement aux idées reçues, favoriser les activités peu émettrices de CO2 et lutter contre la perte de biodiversité ne coûterait pas de points de PIB: les taux de croissance projetés sont identiques voire supérieurs à long terme si le plan du PNUE était mis en œuvre. L’emploi ne serait pas impacté: le nombre d’emplois «nouveaux et décents» créés dans des secteurs allant des énergies renouvelables à l’agriculture durable compenserait les pertes des secteurs «polluants».

Les scénarios du PNUE révèlent ainsi un taux de croissance économique mondial d’environ 2,5% entre 2030 et 2050 dans le cas d’une économie verte, contre 1,5 à 2% en cas de status quo. L’économie verte serait notamment un «catalyseur de croissance et d’éradication de la pauvreté» pour les pays en développement. «2,5 millions de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour et en 2050 la population mondiale comptera plus de deux milliards de personnes supplémentaires: il est donc clair que nos économies doivent continuer à croître et à se développer. Mais ce développement ne peut se faire aux dépens des systèmes dont dépend la vie sur terre, dans les océans ou dans l’atmosphère», déclare Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE.
Réorienter les investissements privés et les subventions

En pratique, le PNUE veut inciter les entreprises puis les gouvernements à réorienter leurs investissements. L’agriculture est un secteur clé: «Une agriculture plus verte permet aux petits producteurs d’augmenter leurs rendements, de ralentir la déforestation et mieux jouer son rôle de puits de carbone et de diminuer les besoins en eau», explique Sylvie Lemmet, directrice de la division Technologie, industrie et économie du PNUE, basée à Paris. Autre secteur crucial: l’énergie. Selon le rapport, investir 1,25% du PIB mondial dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables diminuerait la demande mondiale d’énergie primaire de 9% en 2020 et de près de 40% en 2050.

Le rapport, issu d’une étude macroéconomique à laquelle plus d’une centaine d’experts ont participé, sera porté par les Nations unies auprès des décideurs du monde entier et servira de base de travail au Sommet de Rio en 2012.
Audrey Chauvet
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeLun 9 Mai - 9:39

Les entreprises voient l'avenir en vert
Citation :
Deux cent chefs d'entreprises se sont rassemblés lundi et mardi autour du rapport sur l'économie verte du programme des Nations unies pour l'environnement...

L’économie verte, une opportunité pour les entreprises? Réunies pour discuter les conclusions du rapport du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), les entreprises ont pu échanger leurs motivations et leurs expériences pour «verdir» leur business. Loin de représenter un coût supplémentaire, les solutions durables peuvent être un moyen de pérenniser l’activité des entreprises… à condition de changer leur manière de calculer.
L’économie verte, un investissement plutôt qu’un coût

«L’argent est là, il faut l’organiser.» Pavan Sukhdev, Conseiller Spécial pour l’Initiative Economie Verte du PNUE, a écarté, dès l’ouverture du congrès qui s’est tenu lundi et mardi à Paris au siège de La Poste, l’excuse financière que certaines entreprises ont pu utiliser par le passé pour justifier leur inertie face aux enjeux du développement durable. L’heure est au changement de modes de calcul: «L’économie verte est un investissement plutôt qu’un coût, explique Patrick Widloecher, conseiller du Président du groupe La Poste. La lutte contre le changement climatique ne s’oppose pas à l’économie, c’est au contraire une garantie de son efficacité et de sa pérennité.»

A La Poste, les évolutions réglementaires ont été anticipées dans une optique verte: le groupe a ainsi investi dans des véhicules électriques pour délivrer le courrier dans les futurs centres-villes «verts» et les zones interdites aux véhicules polluants. Mais pour faire accepter ces investissements aux directeurs financiers, il faut trouver les arguments qui touchent le portefeuille: «Un véhicule vert coûte plus cher à l’achat mais il faut leur expliquer qu’on fera des économies sur le carburant, témoigne Patrick Widloecher. On constate aussi qu’il y a en moyenne 60% d’accidents en moins avec des véhicules électriques, ce qui équivaut à six jours d’absence par salarié qui seront économisés. Quand on intègre ça au coût du véhicule, ça devient intéressant financièrement.»
Penser rentabilité à long-terme

Derrière cette expérience se cache une notion bien connue des économistes: les externalités. Ces «coûts cachés» ont longtemps été ignorés des entreprises, qui souhaitent maintenant les voir intégrés dans les calculs financiers: «Si nous avons des outils de mesure communs pour l’empreinte carbone, l’usage de l’eau ou l’impact sur la biodiversité, nous pourrons mieux nous comparer et intégrer ces nouvelles données dans les bilans», explique Katrina Destrée Cochran, directrice des initiatives CSR (responsabilité sociétale) chez Alcatel-Lucent.

«La raison d’être d’une entreprise n’est pas de sauver la planète mais de créer de la valeur, rappelle Patrick Widloecher. Mais il faut aujourd’hui penser rentabilité à long-terme». Un changement culturel dans les entreprises et surtout dans la communauté des investisseurs qui vont avoir besoin de nouveaux tableaux de bord pour juger de la solidité d’un business.

Le rapport sur l’économie verte, enrichi par les expériences des entreprises, sera porté par les Nations unies auprès des décideurs du monde entier et servira de base de travail au Sommet de Rio en 2012.
Audrey Chauvet
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeMar 10 Mai - 0:25

Les énergies renouvelables pourraient couvrir jusqu'à 80% des besoins
Citation :
L'hypothèse la plus basse prévoit en revanche une part de seulement 15% des besoins en 2050 sera couverte par les énergies renouvelables, en fonction des politiques qui seraient ou non mises en oeuvre. Les énergies renouvelables, qui pourraient fournir jusqu'à 80% de la consommation mondiale en 2050 selon le scénario le plus optimiste, seront déterminantes contre le réchauffement, selon un rapport du Groupe d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) adopté lundi. Ce rapport est d'une "grande importance pour la façon dont l'énergie va être développée à travers le monde dans les prochaines années", a souligné le président du Giec, Rajendra Pachauri, lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi où "le résumé à l'intention des décideurs", version allégée du rapport, a été adopté lundi. Parmi 164 scénarios examinés, le plus optimiste avance que les énergies renouvelables (biomasse, solaire, géothermie, hydraulique, énergie marine, éolien) "compteront pour au moins 77% des besoins énergétiques mondiaux à l'horizon 2050", indique le Giec dans un communiqué. Tous les scénarios prévoient cependant une vraie montée en puissance."La plupart des scénarios analysés estiment qu'à l’horizon 2050, la contribution des énergies renouvelables à une offre énergétique sobre en carbone sera supérieure à celle de l’énergie nucléaire ou des combustibles fossiles qui font appel à la capture et au stockage du carbone", poursuit le texte.

Les énergies renouvelables, même si elles progressent, présentaient moins de 13% de l'approvisionnement total mondial en 2010, contre 85% pour les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui émettent une grande partie du gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique, et 2% pour le nucléaire."Toutes les options mises en avant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre montrent que les énergies renouvelables joueront un rôle important", a rappelé le professeur Ottmar Edenhofer, co-président des groupes de travail du Giec. La communauté internationale s'est fixé pour objectif de contenir la hausse de la température à 2°C. Selon ce rapport, "ce n'est pas tant la disponibilité des ressources que les politiques publiques mises en place qui permettront ou non de développer les énergies renouvelables dans les décennies à venir", selon Ramon Pichs, autre co-président de ce groupe de travail.

Les coûts de développement des renouvelables, quelque que soit le scénario, resteront "inférieurs à 1% du PIB mondial jusqu'à 2050", a affirmé M. Pachauri. "C'est un chiffre extrêmement significatif, cela montre que le coût de développement et d'utilisation des énergies renouvelables sont à portée de main."
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MessageSujet: Re: L'économie "verte"   L'économie "verte" I_icon_minitimeMar 17 Mai - 11:50

80%, 50% ou 30% d’énergies renouvelables en 2050 ?
Citation :
Le groupe international des experts sur le climat (GIEC) vient de présenter un rapport spécial sur les énergies renouvelables. Le rapport entier n'est pas encore disponible sur le Web, mais vous pouvez lire le sommaire pour les décideurs (en anglais). 120 chercheurs ont essayé de déterminer ce que pourraient représenter les énergies renouvelables d'ici l'an 2050. Ils ont répertorié pour cela 6 grandes familles d'énergies renouvelables : la biomasse, l'énergie solaire, la géothermie, l'énergie hydraulique, l'énergie marine et l'énergie éolienne. Tout ce qui tourne autour de l'efficacité énergétique, du captage du CO2, ou du nucléaire ne fait pas partie de cette recherche.

160 scénarios différents ont été analysés par le GIEC, mais seuls 4 ont fait l'objet d'une étude approfondie. C'est le plus optimiste qui prévoit que les énergies renouvelables compteraient pour 77 % des besoins énergétiques mondiaux à l'horizon 2050. Alors que l'hypothèse la plus basse n'arrive qu'à 15% au mieux ! Les scénarios "moyens" du rapport, et donc ceux qui ont le plus de chances de se réaliser, parlent plutôt de 30% voire 50% d'énergies renouvelables d'ici 2050. Ce qui, en comparaison des niveaux actuels (graphique ci-dessous), représente malgré tout une progression phénoménale. N'oublions pas que les besoins énergétiques mondiaux vont nettement augmenter (certainement doubler) avec le rattrapage des pays émergents ! Prenons le cas européen, la part des énergies renouvelables a déjà doublé au cours de la dernière décennie, elle doit encore doubler d'ici 2020 pour pouvoir tenir les engagements des récentes négociations sur le climat. On ne peut pas suivre un tel rythme éternellement...


Mais passons. Il est vrai que les énergies renouvelables connaissent une rentabilité croissance, du fait des investissements publics pour partie, mais aussi des investissements privés. Le nombre de brevets déposés dans le cadre vaste des "technologies vertes", désormais le 3ème secteur industriel au monde, ne cesse d'augmenter. En 2009, 37% des brevets publiés en France concernaient l'éco-innovation. Il y a 6 pays dans le peloton de tête dans ce domaine : l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud. Et la Chine qui monte... Dans certains cas, les technologies des énergies renouvelables sont d'ors-et-déjà compétitives d'un point de vue économique, mais les coûts de production sont encore souvent supérieurs aux prix du marché. D'autres vont demander un peu plus de temps. C'est le cas en particulier del'énergie photovoltaïque, qui pourrait devenir, si la baisse des coûts se poursuit selon le même rythme grâce au progrès technologique, l'une des énergies les plus rentables en 2030. Surtout dans les pays qui reçoivent beaucoup d'énergie solaire. Probablement pas en France.

La part des énergies renouvelables devrait donc augmenter mécaniquement même en l'absence de nouvelles mesures publiques fortes, mais le rapport du GIEC recommande pourtant une réforme profonde des systèmes énergétiques, qui pourrait coûter entre 1,4 et 5,1 trillions de dollars pour la prochaine décennie, en fonction des scénarios retenus ! Il est vrai que les réseaux ne sont pas adaptés à ces nouvelles sources d'énergies décentralisées, ils n'ont pas été conçus pour cela au départ. Généralement, on part du principe que seules les puissances publiques disposent des moyens financiers pour y parvenir. En France, EDF assure la mise à niveau du réseau électrique, d'où les fortes hausses de ces dernière années. Car c'est toujours le consommateur qui paie en bout de course. Seule l'innovation, notamment dans lestockage énergétique, pourrait permettre de ne pas engendrer des notes trop salées.
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