Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Sujet: Actualités Ecologie Mar 16 Nov - 12:44
OGM : José Bové condamné à 120 jours-amendes de 50 euros
Le député européen français José Bové et trois autres faucheurs volontaires ont été condamnés mardi 16 novembre en correctionnelle à Marmande (Lot-et-Garonne) à 120 jours-amende de 50 euros pour avoir détruit une parcelle de maïs OGM du semencier américain Monsanto en 2006.
Citation :
Concrètement, ils doivent donc payer une amende de 6 000 euros dans un délai de 120 jours, faute de quoi ils devront effectuer 120 jours de prison.
Les 11 et 12 octobre, 86 faucheurs avaient comparu devant le tribunal correctionnel pour la destruction de 9 hectares de maïs, dont les trois-quarts étaient OGM, sur la commune de Grézet-Cavagnant (Lot-et-Garonne) en septembre 2006.
Le tribunal correctionnel de Marmande a suivi en tous points les réquisitions du parquet, qui n'avait pas retenu la récidive contre l'eurodéputé vert et un autre élu écologiste du Nord-Pas-de-Calais, Dominique Plancke, pourtant déjà condamnés pour des faits similaires.
Les 82 autres faucheurs ont écopé de deux mois de prison avec sursis. Les prévenus étaient poursuivis pour destruction de bien en réunion, les faits ont été requalifiés en destruction de parcelle OGM autorisée, conformément à une loi de 2008 spécifique aux fauchages qui prévoit une peine maximale de trois ans de prison et 150 000 euros d'amende.
José Bové avait justifié son action en affirmant que les faucheurs avaient eu "raison avant l'heure", la France ayant activé la clause de sauvegarde et imposé un moratoire sur la culture de maïs OGM en plein champ en janvier 2008. "C'est grâce à notre combat", a fait valoir à la barre l'ex-leader de la Confédération paysanne. Si les faucheurs n'avaient pas transgressé la loi "à visage découvert, sans attaquer les personnes et en assumant leurs responsabilités""la France serait recouverte d'OGM", avait-il avancé.
JB Admin
Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Sujet: Re: Actualités Ecologie Jeu 18 Nov - 22:54
Scandale sanitaire Ces sites pollués abandonnés par les industriels
Par Nolwenn Weiler (18 novembre 2010)
On compte une centaine de sites dits « orphelins », répartis dans toute la France. Les polluants qu’ils renferment – amiante, pesticides, solvants chlorés, PCB, arsenic… – et le danger sanitaire qu’ils présentent pour les riverains et l’environnement exigent une mise en sécurité. Mais leurs responsables ont disparu. Ils ont mis la clé sous la porte ou ne sont pas juridiquement responsables. C’est donc l’État, via l’Ademe et l’argent des contribuables, qui finance les travaux ...
Spoiler:
Dans la vallée de l’Orbiel, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Carcassonne, certains légumes, plantes aromatiques ou escargots sont interdits de marché. Les taux d’arsenic y sont trop élevés. C’est un arrêté préfectoral de 1997, renouvelé tous les ans, qui le stipule. Cette dispersion d’arsenic, dans les terres et dans l’eau, est due à la longue exploitation des carrières et mines d’or – de la fin du 19e siècle à 2004 – situées en amont de la vallée, sur la commune de Salsigne. L’impact sanitaire, évalué par la DDASS et l’Institut national de veille sanitaire (INVS), se caractérise notamment par une surmortalité par cancers.
Arsenic partout, justice nulle part
Réunies au sein d’une association de riverains, plusieurs personnes ont déposé plainte contre X, il y a quatre ans, pour empoisonnement et mise en danger de la vie d’autrui. Un autre habitant, François Espuche, a également porté plainte en janvier 2008 pour les mêmes motifs. La première plainte collective a été classée sans suite au début de l’été. La seconde s’est perdue dans les méandres administratifs. Ces plaintes mettaient notamment en cause les services de l’État et les anciens exploitants des mines de Salsigne.
La première société qui exploite l’or, à partir de 1924, est franco-belge. Rachetée par des Canadiens au milieu des années 50, elle est ensuite récupérée par l’État en 1979, via l’entreprise publique BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières). Puis l’exploitation est confiée en 1992 à des capitaux australiens, français, allemands, américains et suisses répartis dans trois sociétés : la SNC Lastour, la SEPS [1] et la MOS (Mine d’or de Salsigne). Entre 1996 et 2000, ces trois sociétés sont successivement mises en liquidation judiciaire. La pollution qu’elles laissent sur place – sous forme de poussière d’arsenic essentiellement – s’étend sur un rayon de 15 kilomètres !
300 sites pollués et « orphelins » en France
Légalement, les entreprises ont une obligation de remise en état du site (article 34-1 du décret du 21 septembre 1977). Elles ont, par ailleurs, la responsabilité de l’élimination des déchets. Dans le cas de Salsigne, aucune d’entre elles n’a daigné répondre à ces obligations, malgré une convention pour le retraitement des déchets signé par l’État avec la SEPS en 1993. Cette société recevra près de 5 millions d’euros pour nettoyer partiellement le site. Elle y ajoutera en fait 23.000 tonnes de déchets supplémentaires, selon le rapport de la Cour des comptes. Pire : les procédures engagées par l’État contre la SEPS – dix arrêtés préfectoraux édictés entre 1996 et 1999 ! – restent sans résultat. Ses dirigeants seront finalement condamnés en avril 2000 par le tribunal de Montpellier à quatre mois de prison avec sursis. Mais pollution et risques de cancers demeurent...
Le site se retrouve « orphelin », ou « à responsable défaillant » en langage administratif. C’est-à-dire pollué, présentant des problèmes sanitaires avérés et dépourvu de responsable. Résultat : ces sites poubelles tombent dans le giron de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) à qui revient la tâche d’en assurer la sécurité, de surveiller d’éventuels risque de pollution puis de les nettoyer, comme le prévoit une circulaire du 7 juin 1996. Depuis quinze ans, 147 sites ont d’ores et déjà été traités, 70 autres sont en train de l’être, 44 sont dans les circuits administratifs préalables à la mise en chantier. Une trentaine devraient suivre d’ici à la fin 2010 (voir la carte des sites en cours de traitement). Soit, en quinze ans, près de 300 sites industriels laissés à l’abandon par des entreprises que l’État, donc le contribuable, doit prendre en charge !
Excavation ou confinement ?
« Les travaux de mise en sécurité constituent 80% de nos interventions, explique Patrice Philippe, chef du département friches urbaines et sites pollués de l’Ademe. Ce peut être la condamnation de l’accès à une infrastructure industrielle contenant des déchets ou des produits dangereux, la fermeture de bassins très profonds contenant des résidus pollués, etc. Viennent ensuite les opérations de diagnostic et de surveillance du milieu : qualité de l’eau, et de l’air ambiant, éventuels transferts vers des lieux d’habitation... Cela représente 15% de notre activité. Le troisième et dernier volet, c’est le traitement : les travaux de dépollution et de réhabilitation des sites. »
Le traitement de tels sites consiste soit à excaver – sortir les déchets – soit à confiner, pour limiter l’étendue de la dispersion des polluants. Si l’excavation est retenue, le traitement des milliers de tonnes de terres extraites de l’ancienne zone industrielle peut se faire sur place ou ailleurs. Avec les risques, pour cette seconde solution, que comprennent les allées venues de camions chargés de composés parfois très dangereux pour l’être humain et l’environnement, tels l’amiante, des acides, du cyanure, des hydrocarbures, des solvants chlorés, du PCB, ou des métaux lourds.
Des pesticides laissés aux bons soins des riverains en Alsace
À Wintzenheim, en Alsace, l’Ademe a ainsi dû trouver une solution pour débarrasser la nappe phréatique de résidus de lindane, un insecticide très puissant. Celui-ci provient des 700 tonnes de déchets entreposés dans l’ancienne gravière de la commune. La société productrice, une filiale de l’ancien groupe Péchiney, n’a jamais été inquiétée pour cette pollution et les dommages sanitaires qu’elle a causées sur les populations alentours. Et pour cause : la filiale a été mise en liquidation judiciaire en 1996. Les maisons mères, Péchiney en l’occurrence, ne sont pas juridiquement responsables des pollutions engendrées par leurs filiales [2]
Les deux solutions « type » de traitement des sites pollués ont été envisagées : l’excavation et le confinement. La première est chiffrée à plusieurs millions d’euros. Elle exige, pour protéger les habitants alentours des poussières de lindane, la mise en place d’une énorme bulle de protection, sous laquelle circuleraient camions et pelleteuses et dépollueurs équipés de combinaison de protection, via un sas de décontamination. C’est finalement la seconde solution – le confinement par une « géomembrane » – qui est retenue. Comme toujours, ou presque.
De l’amiante les jours de vent en Corse
« Un dôme d’étanchéité a été mis en place au-dessus de la décharge, de façon à dévier les eaux de pluie au-delà des déchets, pour qu’il n’y ait pas de contact. 10.000 m3 de terre ont été acheminés en six mois, détaille Denis Arndt, maire adjoint de Wintzenheim, en charge de l’urbanisme et de travaux. » Mais le dispositif n’empêche pas les eaux souterraines de ruisseler à travers les déchets. « À chaque fois qu’il y a des grosses pluies, les taux de lindane en aval immédiat de la décharge, sont alarmants », déplore Denis Arndt. « Il aurait fallu installer un mur tout autour de la décharge pour que les eaux souterraines ruissèlent en dessous... » Cela aurait allongé d’autant l’ardoise qui s’élève déjà à un demi-million d’euros ! Auxquels il faut ajouter les travaux de maintenance et de surveillance qui vont durer... ad vitam ! Merci Péchiney.
25 millions d’euros sont alloués, chaque année, au traitement des sites orphelins. La réhabilitation du site de Salsigne (nettoyage et démolition des bâtiments, excavation et/ou confinement des terres polluées, mise en place de thalweg et de plantation), étalée sur dix ans, a coûté, à elle seule, 23 millions d’euros. « Ce site est exceptionnel par son étendue, tempère Nadine Dueso, chef adjointe du service friches urbaines et sites pollués, ce qui explique le coût de la réhabilitation. Pour des sites semblables, comme la mine d’amiante de Canari en Corse (au nord de Saint-Florent, ndlr), nous sommes plutôt sur des budgets de 3 à 6 millions d’euros. »
Interrogé par Basta ! sur l’avancement des travaux de confinement de la mine, Armand Guerra, le maire de Canari, évoque une facture de 6 millions d’euros... seulement pour la première tranche. Il espère bien que la réhabilitation des 5.000 m² de bâtiments – dans lesquels, les jours de vent, on respire de l’amiante – suivra celle des terres dépolluées.
Vide juridique
Une fois les sites dépollués, l’Ademe peut se retourner contre les responsables – exploitant ou propriétaire – pour tenter de récupérer les sommes engagées. En réalité, comme le souligne un rapport de la Cour des comptes de 2003, l’Ademe a bien peu de chances de rentrer dans ses frais. Faire appliquer le principe pollueur/payeur est encore une gageure. « Si le site est remis en état avant la clôture de la liquidation judiciaire, nous arrivons parfois à récupérer un peu d’argent », explique Nadine Dueso. Mais c’est plutôt rare : « 99% des responsables auxquels nous avons à faire sont déjà en faillite », précise Guillaume Chapron, juriste de l’Agence.
Quant à la mise en cause du propriétaire, son fondement juridique est fragile. Le conseil d’État précise, dans une décision de 1997, que « le propriétaire actuel d’un site ne peut être tenu, en cette seule qualité, d’en assurer la dépollution ». La même année, la cour d’appel de Lyon affirmait le contraire. Sans aucun résultat en matière de paiement effectif. Pour le service juridique de l’Ademe, « le propriétaire n’est jamais responsable ».
Actionnaires et sociétés mères aux abonnés absents
Dernière possibilité : que l’État assigne en justice l’actionnaire ou les sociétés mères des exploitants défaillants. Le service juridique de l’Ademe s’est attelé à la tâche. En 2007, l’Agence a ainsi assigné Total devant le tribunal de commerce de Nanterre. Elle demandait le remboursement des sommes dépensées pour la maintenance d’une ex-décharge de déchets chimiques d’une de ses filiales, Elipol, mise en liquidation judiciaire en 1996. L’Ademe a été déboutée. « Le problème c’est qu’aucun texte n’oblige les actionnaires d’une société en faillite à assumer leurs devoirs de dépollution », déplore Guillaume Chapron. Le juriste se veut cependant optimiste sur le sujet, estimant que « la responsabilisation environnementale des maisons mères, c’est tout à fait dans l’air, au niveau national et au niveau européen. Il y a une conscience croissante du risque à ne pas se mettre en conformité sous prétexte que derrière, c’est l’Ademe qui dépollue. »
Instaurée en 2003, l’obligation d’information sur la nature et le niveau de pollution d’un site avant qu’il ne soit cédé ou mis en vente va dans le sens d’une responsabilité accrue des maisons mères. On reste cependant loin d’une législation vraiment contraignante sur le sujet. L’exemple récent de la pollution aux boues rouges en Hongrie montre que le vide juridique en la matière est largement utilisé par les industriels et les actionnaires pour reporter sur le contribuable le coût de la dépollution.
Le secteur éolien : une jurisprudence à suivre ?
Dans son rapport de 2003 sur les mines d’or de Salsigne, la Cour des comptes fait une proposition : « Si une remontée en responsabilité auprès des actionnaires s’avérait juridiquement difficile à mettre en place, il pourrait alors être envisagé de demander en amont à ces derniers des cautions ou des garanties. » Cette dernière solution serait d’autant plus facile à mettre en œuvre qu’il existe, en la matière, un précédent avec l’énergie éolienne.
Les industriels du secteur de l’éolien sont en effet tenus, pour tous leurs projets, de provisionner la somme nécessaire à la remise en état du site sur lequel ils installent des éoliennes. En usage depuis 2005, cette obligation doit être concrétisée par un décret d’application d’ici à la fin de l’année. Il faudrait de toute urgence généraliser ces obligations. Qui permettraient de prévenir la pollution, et les drames sanitaires qu’elle engendre, plutôt que de tenter de la guérir, souvent vainement.
Nolwenn Weiler
JB Admin
Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Sujet: Re: Actualités Ecologie Ven 24 Déc - 16:06
Lavage de cerveau
Citation :
L'écologie, c'est très compliqué. Un brin de pédagogie est parfois nécessaire. Voici. Une automobile est un véhicule à moteur animé par la combustion de pétrole. La combustion de pétrole se traduit par l'émission de gaz carbonique. Le gaz carbonique est un gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère entraîne le changement climatique. Il serait souhaitable de limiter le changement climatique, donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre, donc d'utiliser moins d'automobiles.
Les automobiles roulent sur des routes. Certaines routes, spécialement aménagées, sont appelées autoroutes. Sur les autoroutes, les automobiles roulent plus vite, donc émettent plus de gaz carbonique. De surcroît, l'expérience montre que les autoroutes suscitent un trafic automobile supérieur aux routes auxquelles elles s'ajoutent. Afin de limiter le changement climatique, il est donc souhaitable d'arrêter de construire des autoroutes.
Le 14 décembre, juste après la fin de la conférence de Cancun sur le changement climatique, la France inaugurait l'autoroute A 65, qui relie Pau à Langon, en Aquitaine : élus locaux, entreprises et représentants de l'Etat se sont congratulés. Deux hypothèses : soit ces personnages sont ignorants du lien entre automobile, pétrole, autoroute et changement climatique, soit ils sont irresponsables.
Lors de la campagne de communication accompagnant cette inauguration, les gaz à effet de serre n'ont jamais été évoqués. Par un procédé que nos amis anglo-saxons qualifient de greenwashing, et que l'on peut traduire simplement par "lavage de cerveau écologique", les promoteurs de l'autoroute ont mis en avant que les milieux naturels détruits par la nouvelle voie seraient "compensés" : d'autres terrains verront leur biodiversité préservée ou restaurée. Pour l'instant, seuls 160 hectares sont en cours de "compensation", alors que l'autoroute a détruit près de 2 000 hectares de réserves naturelles, de forêts et de prairies. Et, d'autre part, les terrains recherchés pour la compensation ne sont pas créés ex nihilo, mais sont eux-mêmes des prairies, des milieux humides ou des boisements déjà existants : le gain net de biodiversité est nul.
Tout cela vise à dissimuler la réalité : on continue la destruction au nom d'un schéma économique dépassé. Et, dans le même temps, on affaiblit les moyens concrets de faire vivre la biodiversité : le projet de loi de finances 2011 qui vient d'être adopté par le Sénat réduit de 4 000 à 2 000 euros le montant du crédit d'impôt alloué aux agriculteurs reconvertis en agriculture biologique. Autoroutes d'un côté, paralysie de l'agriculture biologique de l'autre : vive le développement durable !
Hervé Kempf Article paru dans l'édition du 22.12.10
JB Admin
Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Sujet: Re: Actualités Ecologie Jeu 10 Fév - 19:09
40 000 français meurent chaque année de la pollution de l'air
L'air respiré par les français contient trop de particules fines. La France ne respecte pas les normes communautaires de qualité de l'air et pourrait se voir assigner devant la Cour de justice européenne. En cause, le grand nombre de véhicules diesel du parc automobile notamment.
Citation :
Des valeurs limites de concentration de particules fines PM10 et PM 2, 5 (d'un diamètre inférieur à 10 et 2,5 micromètres) dans l'air doivent être respectées par les pays membres de l'Union européenne.
Les niveaux moyens de concentration de particules présents dans l'air français dépassent ces seuils. La France pourrait se voir poursuivre par la Commission européenne devant la Cour de justice de l'Union pour non-respect de la directive européenne réglementant la qualité de l'air.
Les émissions de particules proviennent tout particulièrement des transports, notamment des moteurs diesels. Le parc de de véhicule diesel français est le plus important de tous les pays européens. En 2009, 72 % des voitures particulières neuves immatriculées étaient des véhicules diesel selon France Nature Environnement (FNE), un chiffre lié au coût du carburant diesel, meilleur marché que celui de l'essence.
Les particules fines tuent
"Les particules fines peuvent provoquer des bronchiolites, de l’asthme, des maladies respiratoires (similaires à celles rencontrées par les fumeurs), des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et des voies respiratoires hautes, et entraîner une mort prématurée" rappelle FNE. 40 000 français mourraient prématurément chaque année à cause des fortes concentrations de particules fines dans l'air.
"Il faut d’urgence réduire nos émissions de particules fines. C'est une question de santé publique. Tous les moyens doivent être employés : mobilités alternatives, rééquilibrage de la fiscalité entre les carburants mais aussi expérimentations, report du transport de marchandises à longue distance de la route vers le rail, meilleur étiquetage environnemental des véhicules, électrification du transport de marchandise urbain" déclare Bruno Genty, Président de FNE.
Publiée le 09 février 2011 à 08:30 dans Actualité du climat et de l'air
JB Admin
Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Sujet: Re: Actualités Ecologie Lun 9 Mai - 8:45
Le premier parc français de production d'énergie solaire et éolienne vient de voir le jour
Créé le 06/05/2011 à 11h58 -- Mis à jour le 06/05/2011 à 12h04
Citation :
ENERGIE - C'est à Avignonet-Lauragais, près de Toulouse, que la société canadienne développe un gigantesque parc d'énergies renouvelables de trois hectares...
Des panneaux photovoltaïques à perte de vue, entourés d’éoliennes. Le premier site de production mixte d’énergie solaire et éolienne français vient de voir le jour sur la commune d’Avignonet-Lauragais. En moins de six mois, 20.320 panneaux solaires ont été installés sur près de trois hectares. Ce parc a été construit par la société canadienne Boralex, avec le support de l’entreprise Q-Cells, spécialiste de l’industrie photovoltaïque. «Le parc solaire peut produire 5,4 GWh (Gigawatt heure), soit une alimentation d’énergie pour 1.540 foyers, explique Eric Nonnaffoux, directeur de développement de Boralex. Il devrait être mis en service en juin et bénéficie d’un contrat de 20 ans avec EDF ». Le complexe éolien, contenant une dizaine de machines installées en 2002, peut, quant à lui, produire 30 GWh pour donner de l’électricité à 8.570 foyers. Un suivi de la flore et de la faune
Le parc de panneaux photovoltaïques représente un investissement de 14,6 millions d’euros. Les enjeux environnementaux ont été pris en compte lors de la construction du site. Aucun plot en béton n’a été nécessaire pour fixer les pieux supportant les équipements solaires. Sur les espaces non occupés, des céréales seront replantées et cultivées dans le cadre d’une agriculture raisonnée, avec un minimum d’eau et sans utilisation de produits phytosanitaires. Un suivi de la flore et de la faune du parc sera également assuré par un bureau d’étude spécialisé dans l’environnement pendant trois ans. « C’est important de ne pas faire n’importe quoi sur ce territoire et de réintroduire les germes détruits par les travaux, confie Patrick Decostre, directeur général de Boralex. Nous venons d’ailleurs d’établir un partenariat avec l’ONG internationale de protection de la nature et de l’environnement WWF ». Et, lorsque les panneaux solaires arriveront en fin de vie, leur démantèlement est d’ores et déjà prévu. L’équipement sera recyclé grâce à l’association PV-Cycle. A Toulouse, Julie Rimbert
JB Admin
Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Sujet: Re: Actualités Ecologie Dim 15 Mai - 8:15
JB Admin
Messages : 1079 Date d'inscription : 10/10/2009 Age : 49 Localisation : St Ouen
Naviguer autrement et sans bruit sur le seul bateau-hôtel solaire de France
Citation :
AFP - Silencieux, il glisse sur les eaux paisibles du Lot, approchant doucement hérons, cygnes et aigrettes qui ne s'envolent pas à son passage: le seul bateau-hôtel solaire existant en France, encore méconnu, propose, sans bruit ni odeur, de "naviguer autrement". Sans bruit également, le bateau de Dominique Renouf fait des émules. Nombreux sont les propriétaires de péniches qui se renseignent auprès d'elle, surpris qu'une embarcation de 30 mètres puisse se mouvoir grâce à ses seuls 80 m2 de panneaux solaires. C'est qu'en dépit de ses 9 tonnes de batteries, le Kevin, du prénom du fils disparu de Mme Renouf, ne pèse au total que 50 tonnes alors qu'une péniche solaire dépasserait les 100 tonnes et ne pourrait se suffire de moteurs rechargés à l'énergie solaire. Construit en 2006 sur ses propres plans, le sixième bateau de cette ancienne infirmière est le fruit de sa détermination, car, dit-elle, "personne n'y croyait, l'armateur en premier qui m'a pris pour une folle". Dès ses premières études et malgré l'absence d'expérimentation à quoi se référer, elle était "certaine qu'il était possible de déplacer une telle masse avec la seule énergie du soleil". L'aboutissement du projet lui a donné raison: quatre moteurs de 10 Kw/h s'avérent suffisants pour faire du Kevin l'unique bateau solaire avec activité hôtelière, avec en permanence lumière et eau chaude. "Pour beaucoup mon bateau est un ONNI, un Objet navigant non identifié", s'amuse-t-elle. C'est en 2003, alors qu'elle naviguait sur un canal du Midi "complètement saturé avec 70 bateaux par jour sur les écluses", que le désir est venue à Mme Renouf de "naviguer autrement qu'au diesel". "Le tourisme fluvial est devenu un tourisme industriel avec des clients consommateurs de kilomètres pressés d'arriver à la prochaine écluse", dit-elle. "Moi, je voulais un bateau accessible à tous, à hauteur des berges sur un seul niveau contrairement aux péniches, et surtout qui ne fasse pas de bruit, ne sente pas le gasoil et ne pollue pas les rivières". De fait, pas de panache de fumée, seul un léger bourdonnement des moteurs électriques se mêle au clapotis de l'eau. Aujourd'hui c'est sur les 75 kms de voies navigables du Lot, entre Aiguillon et Lustrac où l'écluse trop petite ne permet pas au Kevin d'aller plus loin, que Mme Renouf promène les touristes à la journée ou la semaine. A bord, selon elle, on renoue avec "l'authenticité de la navigation fluviale", mue naguère par le vent dans les voiles ou le courant naturel. "Je propose de la flânerie avec le seul élément soleil car aujourd'hui avec l'augmentation du fuel, la technologie silencieuse et écologique qui s'impose comme une évidence est la propulsion électrique", assure-t-elle. "Le silence permet plus de convivialité et de communication", ajoute la capitaine aux commandes à l'arrière du bateau, tout en gratifiant ses clients du jour d'un commentaire sur le Lot, "un long fleuve tranquille dans toute sa splendeur complètement abandonné à la navigation malgré les nombreux aménagements".
Dominique Renouf cherche aujourd'hui un repreneur pour le Kevin où elle accueille le public jusqu'au 15 septembre. Désormais, elle entend en effet se consacrer entièrement à son nouveau projet : des bateaux de location sans permis de trois cabines pour deux personnes propulsés à l'énergie solaire.
"Je cherche", explique-t-elle, "des investisseurs pour créer le prototype et m'adresser aux loueurs qui vont renouveler leur flotte diesel car pour un tourisme vert en fluvial l'électrique-solaire est l'avenir".
Théories du complot / Nouvel Ordre Mondial / Eveil des consciences
Lun 20 Sep - 12:01 par JB
Cet article va être d’une grande utilité pour ceux qui veulent faire la part des choses entre le vrai et le faux à propos du nouvel ordre mondial. Ce terme particulier qui revient très souvent, mais il y a encore quelques années était relativement secret et rarement prononcé en public :
Citation :
Le Faux Nouvel Ordre Mondial
C’est le nouvel ordre mondial qui est visible. C’est celui que le …
1- L’électricité à usage domestique est gratuite !
2- L’eau à usage domestique est gratuite !
3- Le prix d’un litre d’essence est de 0,08 EUROS !
4- Le coût de la vie en Libye est beaucoup moins élevé que celui qui prévaut en France. Par exemple, le prix d’une demi baguette de pain en France est d’environ 0,40 Euros , tandis qu’en Libye il est de …
Quelle révolution ? On n’en entend parler nulle part. Une rapide recherche google ne donne rien du tout, aujourd’hui, ni en associant le mot « révolution », ni même « crise », où l’on ne trouve que des détails sur la crise financière, effectivement à l’origine de cette révolution, qui a eu lieu en 2008, dans ce pays d’à peine plus de 300 000 …
L'écologie, ce n'est pas QUE des mauvaises nouvelles...
Des convois nucléaires cachés, une nouvelle marée noire en Iran, le réchauffement accéléré de l'océan Arctique, une sécheresse exceptionnelle en Amazonie...Greenzer est, malheureusement, rarement porteur de bonnes nouvelles. Pour remédier à ce pessimisme ambiant et histoire de ne pas oublier qu'il n'est jamais trop tard pour …
Depuis samedi, du pétrole s'échappe de la plateforme de forage qui a sombré cette semaine dans le golfe du Mexique. Une nappe de pétrole de 32 km sur 32 km est observable à une soixantaine de km des côtes de la Louisiane.
Marée noire au large de la Louisiane après l'explosion d'une plateforme …
L'UNICEF, organisation des Nations unies
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (ou Unicef, United Nations Children's Fund en anglais) est une agence des Nations unies (ONU) consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants. Son nom était originellement United Nations International Children's Emergency Fund, dont elle a conservé l'acronyme. Il a …
294 attentats en Europe en 2009, 1 attribué au terrorisme islamiste
La peur du terrorisme islamiste sur le Vieux Continent est inversement proportionnelle à sa réalité: c'est l'un des enseignements de la première enquête sur le sujet de l'agence Europol.
Citation :
Le premier rapport annuel sur le terrorisme de la toute jeune, et très sérieuse, agence intergouvementale Europol vient d'être rendu …
Suite à la publication, en 2007, de LA STRATÉGIE DU CHOC écrit par Naomi Klein, deux réalisateurs décident de tourner ce documentaire à l'aide de nombreuses images d'archive.
Le texte original reprend la méthode de « traitement de choc » de l'économiste Milton Friedman qui disait qu'après une crise, il fallait, aux hommes politiques, imposer immédiatement des …